Le débarquement ou la légende auréolée ?
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Le débarquement ou la légende auréolée ?
Question équivoque, n'est-ce pas ? Ne dit-on pas que l'histoire est écrite par les vainqueurs pour les vaincus ? et les perdants, eux n'ont plus qu'à encaisser toutes les erreurs, et tant pis pour eux s'ils doivent aussi porter tous les chapeaux, même des erreurs qu'ils ne l'ont pas commises !
Le débarquement de 44 est glorifié par le monde entier comme le sacrifice humain que les américains nous ont offerts pour nous délivrer de l'envahisseur, assoiffé de sang. Un peu comme Jésus sur la croix qui offre son sang pour effacer nos péchés ! Lol bien que les péchés existent toujours lol ! Bref, à première vue, c'est un sacrifice désintéressé dans le seul but d'anéantir le nazisme de la terre. Noble cause et belle démonstration de la bravoure des soldats américains.! Mais devant cette toile féerique, il y a quelques voix qui s'élèvent pour dénoncer ce chef d'oeuvre quelque peu faussaire. Et pas n'importe qui, ce ne sont pas les anciens pétainistes, ni les anciens SS, qui crient à l'imposture, mais l'illustre Charles De Gaulle ! Eh oui, le général, symbole de la Résistance et l'artisan de la non collaboration, s'oppose vigoureusement contre la commémoration du débarquement. Curieux, n'est ce pas ? Qui l'eut crû ?
La raison pour laquelle De Gaulle refuse de célébrer cette date historique, est simple, qu'il a pressenti ce qu'il appelle «une seconde occupation ». Selon lui, les américains avec la complicité des anglais, veulent imposer le modèle anglo-saxon à l'Europe, une espèce de domination maquillée sous la forme du paternalisme bienveillant !!
De Gaulle, refuse cette imposture et s'explique « Le débarquement du 6 juin, ça a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. …..Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »
Pourquoi s'emporte-t-il autant contre nos « libérateurs » ? Voici la raison. ce n'est plus un secret de polichinelle, tout le monde sait que Pendant la guerre des sociétés d'armements US vendaient des fournitures aux nazis, et les banques leur prêtaient de l'argent afin de les acquérir. Et que ce n'est que pour des raisons géopolitiques, qu'ils partent en guerre contre le nazisme. En investissant matériellement et humainement pour chasser l'occupant indésirable de l'Europe, les américains, ne font rien sans rien, soyons clairs ! ils envisagent d'occuper l'Europe, y compris la France, qui deviendrait un état vassal ! En somme, c'est tout simplement un conflit d'impérialisme.
Et ceci, De Gaulle a bien cerné, il connaissait les vraies motivations de nos « sauveurs » ! il écrit : « Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là ! Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder. M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »
De Gaulle ne joue pas le jeu ! Il les a percés à jour. Le masque tombe !
« Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation. Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation." Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse monnaie », et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française. Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France (AMGOT).
Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
De Gaule : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »
Et le pire reste à voir ! Ce que nous ignorons c'est ce que les américains voulaient faire de la France en 1944 : aucun scrupule, allant traiter avec Darlan, le notoire collaborateur quitte à lui laisser le commandement fantoche du pays pour pouvoir mieux asseoir leur domination. Puisqu' un vaincu n'est pas regardant, c'est plus facile de traiter avec lui qu'avec de Gaulle, un vaincu n'a pas de choix que d'accepeter toutes les propositions du vainqueurs. Roosevelt à De Gaulle : « Bien entendu, je traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger ! Demain, je traiterai avec Laval si Laval me donne Paris ! »
(Franklin Roosevelt, Président des États-Unis, le 23 novembre 1942, devant les émissaires de Charles de Gaulle à la Maison Blanche)
Charles de Gaulle a sorti la France du joug américain, du moins celui du rôle de vassal : « On voit donc bien la collusion qu’il y avait entre les autorités américaines et les autorités du régime de Vichy. Le président Roosevelt et les cercles dirigeants américains voulaient disposer, au sortir de la guerre, d’une France domestiquée. C’était finalement un conflit d’impérialisme entre les Américains et les Allemands, rien d’autre. »(Mémoires de guerre, Tome 2, l’Unité, 1942-1944, chapitre « Tragédie » Page 48 )
Tout est dit, clair et précis sur le rôle exact des américains, nos « libérateurs » !
La citation de Walter Benjamin est plus que jamais d'actualité, les vainqueurs récrivent l'histoire pour les embellir cachant les zones d'ombre qui les entourent et imposent une vision générale au monde entier.
Bart
Le débarquement de 44 est glorifié par le monde entier comme le sacrifice humain que les américains nous ont offerts pour nous délivrer de l'envahisseur, assoiffé de sang. Un peu comme Jésus sur la croix qui offre son sang pour effacer nos péchés ! Lol bien que les péchés existent toujours lol ! Bref, à première vue, c'est un sacrifice désintéressé dans le seul but d'anéantir le nazisme de la terre. Noble cause et belle démonstration de la bravoure des soldats américains.! Mais devant cette toile féerique, il y a quelques voix qui s'élèvent pour dénoncer ce chef d'oeuvre quelque peu faussaire. Et pas n'importe qui, ce ne sont pas les anciens pétainistes, ni les anciens SS, qui crient à l'imposture, mais l'illustre Charles De Gaulle ! Eh oui, le général, symbole de la Résistance et l'artisan de la non collaboration, s'oppose vigoureusement contre la commémoration du débarquement. Curieux, n'est ce pas ? Qui l'eut crû ?
La raison pour laquelle De Gaulle refuse de célébrer cette date historique, est simple, qu'il a pressenti ce qu'il appelle «une seconde occupation ». Selon lui, les américains avec la complicité des anglais, veulent imposer le modèle anglo-saxon à l'Europe, une espèce de domination maquillée sous la forme du paternalisme bienveillant !!
De Gaulle, refuse cette imposture et s'explique « Le débarquement du 6 juin, ça a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. …..Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »
Pourquoi s'emporte-t-il autant contre nos « libérateurs » ? Voici la raison. ce n'est plus un secret de polichinelle, tout le monde sait que Pendant la guerre des sociétés d'armements US vendaient des fournitures aux nazis, et les banques leur prêtaient de l'argent afin de les acquérir. Et que ce n'est que pour des raisons géopolitiques, qu'ils partent en guerre contre le nazisme. En investissant matériellement et humainement pour chasser l'occupant indésirable de l'Europe, les américains, ne font rien sans rien, soyons clairs ! ils envisagent d'occuper l'Europe, y compris la France, qui deviendrait un état vassal ! En somme, c'est tout simplement un conflit d'impérialisme.
Et ceci, De Gaulle a bien cerné, il connaissait les vraies motivations de nos « sauveurs » ! il écrit : « Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là ! Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder. M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »
De Gaulle ne joue pas le jeu ! Il les a percés à jour. Le masque tombe !
« Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation. Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation." Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse monnaie », et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française. Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France (AMGOT).
Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
De Gaule : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »
Et le pire reste à voir ! Ce que nous ignorons c'est ce que les américains voulaient faire de la France en 1944 : aucun scrupule, allant traiter avec Darlan, le notoire collaborateur quitte à lui laisser le commandement fantoche du pays pour pouvoir mieux asseoir leur domination. Puisqu' un vaincu n'est pas regardant, c'est plus facile de traiter avec lui qu'avec de Gaulle, un vaincu n'a pas de choix que d'accepeter toutes les propositions du vainqueurs. Roosevelt à De Gaulle : « Bien entendu, je traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger ! Demain, je traiterai avec Laval si Laval me donne Paris ! »
(Franklin Roosevelt, Président des États-Unis, le 23 novembre 1942, devant les émissaires de Charles de Gaulle à la Maison Blanche)
Charles de Gaulle a sorti la France du joug américain, du moins celui du rôle de vassal : « On voit donc bien la collusion qu’il y avait entre les autorités américaines et les autorités du régime de Vichy. Le président Roosevelt et les cercles dirigeants américains voulaient disposer, au sortir de la guerre, d’une France domestiquée. C’était finalement un conflit d’impérialisme entre les Américains et les Allemands, rien d’autre. »(Mémoires de guerre, Tome 2, l’Unité, 1942-1944, chapitre « Tragédie » Page 48 )
Tout est dit, clair et précis sur le rôle exact des américains, nos « libérateurs » !
La citation de Walter Benjamin est plus que jamais d'actualité, les vainqueurs récrivent l'histoire pour les embellir cachant les zones d'ombre qui les entourent et imposent une vision générale au monde entier.
Bart
Re: Le débarquement ou la légende auréolée ?
Comment ça, des libérateurs issus de la belle démocratie, auraient pactisé avec l'ennemi ???? Pas possible : ))
Condé- Maire
- Nombre de messages : 37
Re: Le débarquement ou la légende auréolée ?
lol tu l'as dit, la belle démocratie américaine (j'entends bien) !!!
Re: Le débarquement ou la légende auréolée ?
La perfide Albion est, et était de connivence parfaite avec l'amerloque...
Aquila- Maire
- Nombre de messages : 53
Re: Le débarquement ou la légende auréolée ?
Zut, alors !
tu vas déposer ta marque à l'inpi ?
tu vas déposer ta marque à l'inpi ?
Aquila- Maire
- Nombre de messages : 53
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