Concernant le passé de Marat...
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DA SYLVA
Louis
Bart
ange pitou
François
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Concernant le passé de Marat...
ange pitou a écrit:heureusement que je me suis converti étant ex-montagnard
Salut angepitou !
Ainsi, monsieur a été un ex-montagnard ! qu'as-tu aimé chez la Montagne ? La terreur, Robespierre, Marat ou Danton ?
Vive la gironde,
François- Député
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Re: Concernant le passé de Marat...
Mon cher François,
Si j'ai été un ex-montagnard, c'était uniquement pour Robespierre!!!!!
C'était sa personne qui m'intéressait. Son courage d'affronter les députés constituants alors que ces derniers étaient nombreux à l'assemblée constituante.
Marat, non vraiment je n'ai jamais aimé ce ex-charlatan, courtisan de la noblesse, puis fervent sans-culotte, Quelle destinée Monsieur Marat!!!!!
Danton, non plus!!!! Un être corrompu, vendu tous les jours!!!!
angepitou
Si j'ai été un ex-montagnard, c'était uniquement pour Robespierre!!!!!
C'était sa personne qui m'intéressait. Son courage d'affronter les députés constituants alors que ces derniers étaient nombreux à l'assemblée constituante.
Marat, non vraiment je n'ai jamais aimé ce ex-charlatan, courtisan de la noblesse, puis fervent sans-culotte, Quelle destinée Monsieur Marat!!!!!
Danton, non plus!!!! Un être corrompu, vendu tous les jours!!!!
angepitou
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
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Paris : Paris 7e
Re: Concernant le passé de Marat...
Certes, il avait du courage et je ne le conteste pas surtout à la Constituante, il était un patriote pur mais plus tard il s'était détaché de Brissot sur la question de la Guerre et il accusait ce dernier de corrompu et de fripouille. Il voulait la dictature et aimait immoler tout ce qui tient un discours contraire à son raisonnement...
François- Député
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Re: Concernant le passé de Marat...
François,
Je suis tout à fait d'accord avec toi. En lisant sa biographie, j'ai appris que Robespierre aimait se mettre en valeur, il adorait faire un culte de lui-même.
Barbaroux, lorsqu'il s'est fait invité par Robespierre chez lui, voyait que ce dernier avait des portraits de lui-même partout et il tenait un culte spéciale de sa personne. Depuis ce jour, Barbaroux l'évitait et devenu l'ami sincère de Madame Roland et des girondins.
Voilà, je suis comme Barbaroux, je change de camps
Je suis tout à fait d'accord avec toi. En lisant sa biographie, j'ai appris que Robespierre aimait se mettre en valeur, il adorait faire un culte de lui-même.
Barbaroux, lorsqu'il s'est fait invité par Robespierre chez lui, voyait que ce dernier avait des portraits de lui-même partout et il tenait un culte spéciale de sa personne. Depuis ce jour, Barbaroux l'évitait et devenu l'ami sincère de Madame Roland et des girondins.
Voilà, je suis comme Barbaroux, je change de camps
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
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Paris : Paris 7e
Re: Concernant le passé de Marat...
C'était surement chez Lamartine que tu l'as lue l'anecdote, mais peut-on se fier à cet écrivain ? plusieurs livres contestent son oeuvre ! mais tu as raison, pratiquement tous les historiens (sauf quand il s'agit des historiens robespierristes) écrivent que Robespierre aime qu'on l'adule, il apprécie qu'on l'idolatre ... et je pense que la Terreur vient de ce comportement de vouloir toujours qu'on parle de lui, rien que de lui... si on le néglige il a la haine ....c'est un fanatique ...
François- Député
- Nombre de messages : 275
Re: Concernant le passé de Marat...
Oui françois, je crois que je l'ai lue chez Lamartine. Malgré que l'auteur ne fie jamais au bonne source pour écrire son oeuvre, ce fait sur Robespierre reflète tout de même une part de vérité.
Peut-être que Barbaroux en parle dans son mémoire. Dis-moi François, as-tu déjà lu le mémoire de ce dernier? c'est difficlie d'en trouver de nos jours
Peut-être que Barbaroux en parle dans son mémoire. Dis-moi François, as-tu déjà lu le mémoire de ce dernier? c'est difficlie d'en trouver de nos jours
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
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Paris : Paris 7e
Re: Concernant le passé de Marat...
ange pitou a écrit:Marat, non vraiment je n'ai jamais aimé ce ex-charlatan, courtisan de la noblesse, puis fervent sans-culotte, Quelle destinée Monsieur Marat!!!!!
Marat, courtisan de la noblesse ? . C'est hilarant !! mais on se le demande, J'ai une anecdote à vous raconter : j'ai lu dans un livre (mais je me rappelle pas le nom de l'auteur) que Marat avait courtisé une marquise dont il avait guéri d'une maladie inguerissable (car Monsieur a été charlatan, il vendait des potions foireuses !! ). Et puis en même temps, il servait de psychologue et de consolateur, bien évidemment Elle répondait à son affection car femme délaissée, elle trouve en Marat un amant merveilleux (vous imaginez ! pauvre femme, consolée par un visage grimaçant de gargouille ).
Pour le dédommager de son service, la Marquise lui a trouvé un travail de Médecin des gardes de corps du comte d'Artois (futur Charles X). Une fois installé dans son cabinet médical, Marat devien ambitieux, il fixait des prix trop elevés à ses clients, il y a même des clients qui se plaignaient de ses honoraires... . Pour redorer son image, Le futur chef des sans-culottes a même écrit en italie (son pays d'origine) pour savoir s'il existe des "armoiries" de ses ancêtres (Marat se croit descendant d'une maison royaliste !!! ) . On a du mal à imaginer que sous la Révolution, une gargouille avec des vetements déchirés et dégagent une odeur nauséabonde de tout son corps, était en fait avant la révolution "Le Docteur Marat" qui voulait ajouter une particule à son nom ....
Cordialement,
bart
marat
Bart a écrit:ange pitou a écrit:Marat, non vraiment je n'ai jamais aimé ce ex-charlatan, courtisan de la noblesse, puis fervent sans-culotte, Quelle destinée Monsieur Marat!!!!!
Marat, courtisan de la noblesse ? . C'est hilarant !! mais on se le demande, J'ai une anecdote à vous raconter : j'ai lu dans un livre (mais je me rappelle pas le nom de l'auteur) que Marat avait courtisé une marquise dont il avait guéri d'une maladie inguerissable (car Monsieur a été charlatan, il vendait des potions foireuses !! ). Et puis en même temps, il servait de psychologue et de consolateur, bien évidemment Elle répondait à son affection car femme délaissée, elle trouve en Marat un amant merveilleux (vous imaginez ! pauvre femme, consolée par un visage grimaçant de gargouille ).
Pour le dédommager de son service, la Marquise lui a trouvé un travail de Médecin des gardes de corps du comte d'Artois (futur Charles X). Une fois installé dans son cabinet médical, Marat devien ambitieux, il fixait des prix trop elevés à ses clients, il y a même des clients qui se plaignaient de ses honoraires... . Pour redorer son image, Le futur chef des sans-culottes a même écrit en italie (son pays d'origine) pour savoir s'il existe des "armoiries" de ses ancêtres (Marat se croit descendant d'une maison royaliste !!! ) . On a du mal à imaginer que sous la Révolution, une gargouille avec des vetements déchirés et dégagent une odeur nauséabonde de tout son corps, était en fait avant la révolution "Le Docteur Marat" qui voulait jouter une particule à son nom ....
Cordialement,
bart
Je ne connaissais pas cette anecdote, c'est trop marrant
c'est délirant, Marat qui a juré haine à la royauté et aux rois sous la Révolution est en fait un ex-courtisan de la noblesse... sacré Marat !!
Je suppose que c'est aprés avoir été rejeté par la noblesse qu'il s'est jeté dans la révolution pour brailler très fort contre la noblesse, puis les feuillants puis enfin les Girondins, tous d'aprés lui conspirent pour affamer le peuple mais en fait si ceux-ci l'ont dôté d'une situation sociale confortable, Monsieur Marat, ravie, louera les rois et la royauté...
A propos, Ange pitou, non je n'ai pas lu les mémoires de Charles brabaroux et il est vrai que c'est difficile de se le procurer mais va dans "Kelkoo" peut-être que tu auras la chance de trouver. Bon courage
Vive la Gironde,
François
François- Député
- Nombre de messages : 275
Re: Concernant le passé de Marat...
Bart,
C'est trop hilarant ce que tu viens d'écrire. Mais, c'est veridique! je l'ai lue dans le livre de Jacques Castelnau "Marat, l'ami du Peuple"
Je peux même te développer les faits : Pendant 7 années de sa vie, Marat le charlatan s'improvise guérisseur, puis medecin. Une brochure publiée après la Terreur le montre associé à un guérisseur et se promenant de village en village, vendant à tout venant un remède contre les maux. Vêtu d'un ample robe noire parsemée d'étoiles brillantes, gesticulants sur une estrade ou un tonneau, tendant au docteur Asinus les boîtes d'opiat, la fiole d'élixir ou le cornet de pilules.
La chance se présente à lui sous les traits d'une jeune femme du monde, la Marquise de Laubespine, nièce d'un illustre ministre. Elle est atteinte d'une phtisie incurable. Tous les docteurs se récusent. Quelqu'un parle d'un medecin "anglais de Nation, vient de rendre la vie à plusieurs pulmoniques abandonnés". Marat est mandé avec son eau factice antipulmoniques. Fait étrange, un hasard diabolique le sert au-delà de toute espérance car, en quelques semaines, la marquise est sur pied.
La chance sourit à Marat : non seulement il va faire fortune et mais aussi avoir une femme du monde pour maîtresse. La marquise, marié à un époux indigne, réclame le divorce et demande à Marat d'abandonner, à son égard, le rôle de medecin pour celui, plus aimable, de consolateur. Marat a désormais pour réussir un double titre : il est un praticien habile et l'amant d'une jolie femme. Il va porter désormais le chapeau à la Suisse, le chemise à jabot et les souliers à talons rouges (imagine marat la gargouille dans cet habit ).
Le 24 juin 1777, La marquise fait de son mieux pour que marat puisse obtenir le brevet de médecin de gardes du corps du comte d'artois avec 2 milles livres d'appointements, sans compter les indemnités de table, de logement, un coquet appartement rue de Bourgogne.
Sa soudaine fortune grise Marat à tel point qu'il réclame des armoiries : "j'espère que vous ne refuserez pas mes armoiries - mande-t-il à un destinataire qui nous est inconnu- voyant comment est assurée la noblesse de ma famille, aux Espagnes tant qu'en France. Le poste où je suis maintenant, et qui ne peux (sic) que grandir par la confiance que me fait Monseigneur, met cette affaire dans l'intérêt de la socièté. Il est honorable pour l'Etat que l'origine d'un serviteur des princes soit établies par des pièces certaines, comme je ne me suis pas fait faute d'en fournir"
Et Marat va désormais sceller ses lettres d'un cachet armorié (dire que pendant la révolution, il ne se géne pas de traiter brissot et les autres girondins de Vils courtisans )
Les malades, séduit par cet éclat tout nouveau, affluent rue de Bourgogne, où un laquais les introduit dans le cabinet du medecin des gardes du corps de son Altesse.Une consultation ne se paie pas moins d'un louis, voire même 36 livres et il arrive que Marat refuse du monde! La réussite rend souvent ce dernier exigeant. Parfois un client se plaint : "M. le docteur Marat me paraît un peu cher, ses consultations se paient 24 livres...".
Marat s'en moque : "je n'aime guère que les maladies où il y a peu à faire et beaucoup à gagner".
Tiens, Marat l'ami du peuple pendant la RF ???????
Emporté par son ambition hative, il se croit promis aux plus hautes destinées, il sollicite donc d'être membre de la illustre Académie des Sciences dont Cordorcet est le secrétaire perpétuel. Hélas! l'Académie refuse marat en le traitant de charlatan (on comprend sa haine pour les girondins dont Cordorcet était leur ami).
Voilà Marat jeté sur le banc d'opprobre des charlatans. Alors, l'ami du peuple, pour la première fois s'éveille et se tourne vers la rue.
Un matin d'avril 1780, on lit dans les journaux ce communiqué (c'est un peu long,je le développerait un autre jour).
marat est toujours en bute aux membres de L'Académie, il veut à tout prix détruire leur réputation.
Un jour, Franklin lui annonce sa visite. il triomphe : Franklin chez lui! Malheureusement l'illustre physicien ne vient pas. marat s'emporte et Brissot l'entend dire, dans un grincement de dents affreux : "je voudrais que tout le genre humain fût dans une bombe à laquelle je mettrais le feu pour le faire sauter".
Quelle violence Monsieur Marat!!!!!!
Toutes ces batailles menées contre l'Académie ont pour conséquence le renvoi de Marat. le comte d'Artois lui mande de rendre son brevet et sa charge. Marat est désormais dans le besoin. alors, il se met à vendre des remèdes, dont il garantit l'efficacité. Brissot, qui lui en achète un, nous dit qu'il consiste en "une eau fort limpide" et se garde bien d'en faire usage.
Voilà, les anecdotes les plus comiques sur Marat, il y en a d'autres, je ferai un autre jour. amuse-toi bien
angepitou
C'est trop hilarant ce que tu viens d'écrire. Mais, c'est veridique! je l'ai lue dans le livre de Jacques Castelnau "Marat, l'ami du Peuple"
Je peux même te développer les faits : Pendant 7 années de sa vie, Marat le charlatan s'improvise guérisseur, puis medecin. Une brochure publiée après la Terreur le montre associé à un guérisseur et se promenant de village en village, vendant à tout venant un remède contre les maux. Vêtu d'un ample robe noire parsemée d'étoiles brillantes, gesticulants sur une estrade ou un tonneau, tendant au docteur Asinus les boîtes d'opiat, la fiole d'élixir ou le cornet de pilules.
La chance se présente à lui sous les traits d'une jeune femme du monde, la Marquise de Laubespine, nièce d'un illustre ministre. Elle est atteinte d'une phtisie incurable. Tous les docteurs se récusent. Quelqu'un parle d'un medecin "anglais de Nation, vient de rendre la vie à plusieurs pulmoniques abandonnés". Marat est mandé avec son eau factice antipulmoniques. Fait étrange, un hasard diabolique le sert au-delà de toute espérance car, en quelques semaines, la marquise est sur pied.
La chance sourit à Marat : non seulement il va faire fortune et mais aussi avoir une femme du monde pour maîtresse. La marquise, marié à un époux indigne, réclame le divorce et demande à Marat d'abandonner, à son égard, le rôle de medecin pour celui, plus aimable, de consolateur. Marat a désormais pour réussir un double titre : il est un praticien habile et l'amant d'une jolie femme. Il va porter désormais le chapeau à la Suisse, le chemise à jabot et les souliers à talons rouges (imagine marat la gargouille dans cet habit ).
Le 24 juin 1777, La marquise fait de son mieux pour que marat puisse obtenir le brevet de médecin de gardes du corps du comte d'artois avec 2 milles livres d'appointements, sans compter les indemnités de table, de logement, un coquet appartement rue de Bourgogne.
Sa soudaine fortune grise Marat à tel point qu'il réclame des armoiries : "j'espère que vous ne refuserez pas mes armoiries - mande-t-il à un destinataire qui nous est inconnu- voyant comment est assurée la noblesse de ma famille, aux Espagnes tant qu'en France. Le poste où je suis maintenant, et qui ne peux (sic) que grandir par la confiance que me fait Monseigneur, met cette affaire dans l'intérêt de la socièté. Il est honorable pour l'Etat que l'origine d'un serviteur des princes soit établies par des pièces certaines, comme je ne me suis pas fait faute d'en fournir"
Et Marat va désormais sceller ses lettres d'un cachet armorié (dire que pendant la révolution, il ne se géne pas de traiter brissot et les autres girondins de Vils courtisans )
Les malades, séduit par cet éclat tout nouveau, affluent rue de Bourgogne, où un laquais les introduit dans le cabinet du medecin des gardes du corps de son Altesse.Une consultation ne se paie pas moins d'un louis, voire même 36 livres et il arrive que Marat refuse du monde! La réussite rend souvent ce dernier exigeant. Parfois un client se plaint : "M. le docteur Marat me paraît un peu cher, ses consultations se paient 24 livres...".
Marat s'en moque : "je n'aime guère que les maladies où il y a peu à faire et beaucoup à gagner".
Tiens, Marat l'ami du peuple pendant la RF ???????
Emporté par son ambition hative, il se croit promis aux plus hautes destinées, il sollicite donc d'être membre de la illustre Académie des Sciences dont Cordorcet est le secrétaire perpétuel. Hélas! l'Académie refuse marat en le traitant de charlatan (on comprend sa haine pour les girondins dont Cordorcet était leur ami).
Voilà Marat jeté sur le banc d'opprobre des charlatans. Alors, l'ami du peuple, pour la première fois s'éveille et se tourne vers la rue.
Un matin d'avril 1780, on lit dans les journaux ce communiqué (c'est un peu long,je le développerait un autre jour).
marat est toujours en bute aux membres de L'Académie, il veut à tout prix détruire leur réputation.
Un jour, Franklin lui annonce sa visite. il triomphe : Franklin chez lui! Malheureusement l'illustre physicien ne vient pas. marat s'emporte et Brissot l'entend dire, dans un grincement de dents affreux : "je voudrais que tout le genre humain fût dans une bombe à laquelle je mettrais le feu pour le faire sauter".
Quelle violence Monsieur Marat!!!!!!
Toutes ces batailles menées contre l'Académie ont pour conséquence le renvoi de Marat. le comte d'Artois lui mande de rendre son brevet et sa charge. Marat est désormais dans le besoin. alors, il se met à vendre des remèdes, dont il garantit l'efficacité. Brissot, qui lui en achète un, nous dit qu'il consiste en "une eau fort limpide" et se garde bien d'en faire usage.
Voilà, les anecdotes les plus comiques sur Marat, il y en a d'autres, je ferai un autre jour. amuse-toi bien
angepitou
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
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Paris : Paris 7e
MARAT
WAOUH Merci Angepitou, je savais que j'avais lu quelque part ...tous ces détails sont trop comiques... merci beaucoup encore une fois... je ne savais pas qu'il sollicitait la venue de franklin à son domicile, heureusement que Brissot était témoin de ce fait : il grincçait les dents avec violence car son invité a annulé le rendez-vous ... quel pirate ce Marat... c'est assez marrant le renvoi de Marat par d'Artois... tout ça a pu aigrir le comportement de Marat et l'entrainer dans des violences tel que tous ses écrits les témoignent...
C'est également marrant, lorsque Brissot voulait acheter une de ses potions foireuses ....
De plus, quand il était médecin, il imposait des prix exhorbitants à ses clients ... heureusement que tu as retrouvé la trace d'un des clients qui se plaignaiment...
C'est également marrant, lorsque Brissot voulait acheter une de ses potions foireuses ....
De plus, quand il était médecin, il imposait des prix exhorbitants à ses clients ... heureusement que tu as retrouvé la trace d'un des clients qui se plaignaiment...
Marat
Voici Messieurs, une photo de Marat pendant la révolution, je l'ai scannée sur le livre de Lamartine, Vous allez rire. Elle contraste avec l'aspect que Angepitou avait décrit de Marat avant la Révolution : chemise à jabot et les souliers à talons rouges.
Marat au centre avec un sabre à la main, vetement déchiré et souliers défectueux etc... dire c'était le "Le docteur Marat" des gardes du corps du comte d'artois...
Régalez-vous bien en visualisant la photo.....
cordialement,
Bart
Marat au centre avec un sabre à la main, vetement déchiré et souliers défectueux etc... dire c'était le "Le docteur Marat" des gardes du corps du comte d'artois...
Régalez-vous bien en visualisant la photo.....
cordialement,
Bart
marat
Bart,
Où est-ce que tu as déniché cette perle rare ? c'est le top . Docteur Marat, transformé en mendiant des rues, puis député des sans-culottes .
C'est trop fort cette gravure représentant l'Ami du peuple en pleine activité du délire de ses raisonnements, ça doit être un fou-furieux ce Marat !!!! J'aimerais pas être devant lui, il pourrait être violent . Ces écrits correspondent exactement à son état physique. Un malade psychopathe, ce l'Ami du peuple, un névrosé qui voit le traitre partout .
Où est-ce que tu as déniché cette perle rare ? c'est le top . Docteur Marat, transformé en mendiant des rues, puis député des sans-culottes .
C'est trop fort cette gravure représentant l'Ami du peuple en pleine activité du délire de ses raisonnements, ça doit être un fou-furieux ce Marat !!!! J'aimerais pas être devant lui, il pourrait être violent . Ces écrits correspondent exactement à son état physique. Un malade psychopathe, ce l'Ami du peuple, un névrosé qui voit le traitre partout .
François- Député
- Nombre de messages : 275
MARAT
Salut François,
Cette gravure représente Marat le lendemain du 10 août 1792, sortant du souterrain où il se cachait des autorités pour avoir écrit des violents pamphlets. Cette peinture illustre la libre sortie du journaliste aprés avoir vécu dans la clandestinité. Dire que dans plus d'un mois soit en septembre 1792, cette homme avec tout son état laborieux deviendra DEPUTE de la Convention, c'est du délire. n'est-ce pas ? un élu du peuple accoutré de la sorte : vetement déchiré, odeur du corps repoussante, souliers à demi-pourri. On peut dire Où va-t-on ?
Bart
Cette gravure représente Marat le lendemain du 10 août 1792, sortant du souterrain où il se cachait des autorités pour avoir écrit des violents pamphlets. Cette peinture illustre la libre sortie du journaliste aprés avoir vécu dans la clandestinité. Dire que dans plus d'un mois soit en septembre 1792, cette homme avec tout son état laborieux deviendra DEPUTE de la Convention, c'est du délire. n'est-ce pas ? un élu du peuple accoutré de la sorte : vetement déchiré, odeur du corps repoussante, souliers à demi-pourri. On peut dire Où va-t-on ?
Bart
marat
Comme je l'ai déjà dit le peuple est un imbécile qui suit le courant
même si celui-ci le mène dans l'abîme, Que Peut-on c'est la masse imbécile qui raisonne depuis toujours...as-tu vu aprés la révolution ce qui s'était passée ? on veut un empire on élit un minable corse, puis on demande la monarchie, on élit un"gros cochon de Louis XVIII, puis son ecervelé de frère Charles X, puis on veut un mélange des deux, on élit Louis-Philippe, puis on veut tout changer, on se rappelle des bonnes choses des Girondins et on elit la République II mais il se trouve un traitre dans cette république qui prend le pouvoir sous le trait d'un avorton de napoléon III, puis on en a marre de cet vers de terre on rétablit la République III etc... socialiste puis droite puis socialiste puis droite ... peuple imbécile
même si celui-ci le mène dans l'abîme, Que Peut-on c'est la masse imbécile qui raisonne depuis toujours...as-tu vu aprés la révolution ce qui s'était passée ? on veut un empire on élit un minable corse, puis on demande la monarchie, on élit un"gros cochon de Louis XVIII, puis son ecervelé de frère Charles X, puis on veut un mélange des deux, on élit Louis-Philippe, puis on veut tout changer, on se rappelle des bonnes choses des Girondins et on elit la République II mais il se trouve un traitre dans cette république qui prend le pouvoir sous le trait d'un avorton de napoléon III, puis on en a marre de cet vers de terre on rétablit la République III etc... socialiste puis droite puis socialiste puis droite ... peuple imbécile
François- Député
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Re: marat
Tu écris bien sur l' essence effervescente du Peuple ; bien dit les mots "minable corse" (napaléon Ier) et "avorton et vers de terre de napoléon III)
Bon ! assez parlé de ces minables, à chaque fois que je pense à ce petit corse j'ai la haine . Il a eu vraiment de la chance que les grands hommes sont tous morts pour avoir le pouvoir (j'imagine mal qu'il puisse bouger son doigt quand les Girondins, Marat, Danton et robespierre étaient vivants ) revenons à nos sujets sur la Révolution Française. Je respire mieux. qu'en penses-tu ?
Bon ! assez parlé de ces minables, à chaque fois que je pense à ce petit corse j'ai la haine . Il a eu vraiment de la chance que les grands hommes sont tous morts pour avoir le pouvoir (j'imagine mal qu'il puisse bouger son doigt quand les Girondins, Marat, Danton et robespierre étaient vivants ) revenons à nos sujets sur la Révolution Française. Je respire mieux. qu'en penses-tu ?
marat
Tu as raison Bart moi aussi je ressens de l'amertume quand je pense que tous ces gens se sont entretués pour laisser le trône à un minable qui n'est de surcroît même pas français, quel gachis .
Mais Brissot aussi a été l'ami de Marat avant la révolution, à propos j'ai retrouvé dans un livre la haine que Marat a ressentie lorsque Brissot a été elu député à la Législative : alors pour trainer dans la boue Brissot, l'Ami du peuple écrit ceci :
"Brissot, n'a jamais été à mes yaux un patriote bien franc, soit ambition, soit bassesse, il a trahi jusqu'ici les devoirs d'un bon citoyen..Que veux-tu? Tu épouses le sort des hommes à caractère indécis. Tu as déplu à tout le monde. Tu ne perceras jamais. S'il te reste quelque sentiment de dignité, hâte-toi d'effacer ton nom de la liste des candidats à la prochaine législature."
Marat a écrit cet article juste après que Brissot est elu, quel jaloux
Dire que le pauvre Brissot l'a aidé lorsqu'il était dans la misére en achetant ces potions"foireuses" comme l'a dit Bart et l'a aidé à vendre ses livres... quel ingrat, ce Marat ...
ange pitou a écrit:(on comprend sa haine pour les girondins dont Cordorcet était leur ami).
Mais Brissot aussi a été l'ami de Marat avant la révolution, à propos j'ai retrouvé dans un livre la haine que Marat a ressentie lorsque Brissot a été elu député à la Législative : alors pour trainer dans la boue Brissot, l'Ami du peuple écrit ceci :
"Brissot, n'a jamais été à mes yaux un patriote bien franc, soit ambition, soit bassesse, il a trahi jusqu'ici les devoirs d'un bon citoyen..Que veux-tu? Tu épouses le sort des hommes à caractère indécis. Tu as déplu à tout le monde. Tu ne perceras jamais. S'il te reste quelque sentiment de dignité, hâte-toi d'effacer ton nom de la liste des candidats à la prochaine législature."
Marat a écrit cet article juste après que Brissot est elu, quel jaloux
Dire que le pauvre Brissot l'a aidé lorsqu'il était dans la misére en achetant ces potions"foireuses" comme l'a dit Bart et l'a aidé à vendre ses livres... quel ingrat, ce Marat ...
François- Député
- Nombre de messages : 275
marat
ange pitou a écrit:Un matin d'avril 1780, on lit dans les journaux ce communiqué (c'est un peu long,je le développerait un autre jour
Vite Angepitou, la suite STP, j'ai hâte de connaitre la suite des aventures du charlatan Marat !!! :bounce: :bounce: :bounce:. apporte-nous des nouvelles pour qu'on rigole un peu plus...
Pense à nous Angepitou, j'attends avec fébrilité la suite des délires du député Marat.... ne nous laisse pas languuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiR.
François- Député
- Nombre de messages : 275
Re: marat
François a écrit: S'il te reste quelque sentiment de dignité, hâte-toi d'effacer ton nom de la liste des candidats à la prochaine législature[/i]."
Pour que lui prenne sa place je suppose, quel jaloux ce Marat et de surcroit mauvaise langue et calomniateur....
Re: Concernant le passé de Marat...
Oui François et Bart j'arrive,
A propos, avant de developper la suite de Marat le charlatan, je voudrais faire une révérence à Bart pour la photo qu'elle a scannée!!! c'est trop trop tip top la photo. Marat en un insurgé prêt à tout égorgé sur son chemin, j'adore cette photo. :l!:
Bon revenons au passé de la gargouille.
Après que les académiciens ont jeté Marat sur le banc d'opprobre des charlatans, l'ami du peuple, pour la première fois s'éveille et se tourne vers la rue.
Un matin d'avril 1780, on lit dans les journaux ce communiqué :
"M. Filassier, membre de plusieurs Académies, se propose de donner quelques cours d'expériences sur la nature du feu, d'aprés les découvertes de M. Marat, docteur en médecine.
"La Beauté, la nouveauté du spectacle qu'elles offrent en rendant visible un être (sic) qui joue un si grand rôle dans la nature, suffiraient seules pour exciter la curiosité ; mais elles ont un objet plus important, celui d'étendre les connaissances de l'esprit humain.
"Comme la plupart des expériences de M. Marat exigent la présence du soleil, pour profiter du temps favorable, on ouvrira en même temps deux cours, dont l'un se fera de une heure à deux, et l'autre de quatre à cinq heures aprés-midi.
"les personnes qui désireront suivre ce cours intéressant sont priées de souscrire chez M. Jombert fils aîné, libraire du roi, rue Dauphine, chez lequel on trouvera le grand ouvrage de l'auteur sur le feu. On peut souscrire chez M. Voëkes, opticien du roi, place du Palais-Royal, où l'on trouve l'appareil d'instruments de l'auteur"
(et ben, que des adresses des personnes illustres !!!! pourtant si sensible pour un future ami du peuple avec sabre et cie promenant dans la rue avec des sans-culottes en 1792:affraid: )
Marat, qui commence à connaître l'âme des foules, sait qu'il est utile d'entourer ses moindres actes d'un certain cérémonial, sa personne d'un léger mystère.
c'est pourquoi il a recours à ce M. Filassier, qui n'est autre que son préparateur ; ce sera le metteur en scène de cette véritable comédie. Marat le maître, entrant en scène à pas lent, calme, solennel, le port majestueux , irradiant la science au milieu de jeune abbés de cour, pimpants et coquets, de cavaliers élégants et de dames en grande toilette qui s'empressent curieusement, autour des appareils de formes étranges. Marat s'installe, tandis qu'un léger frémissement parcourt l'assistance ; M. Filassier le présente, car Marat, qui s'exprime avec assez de difficulté, parle peu.
Y a-t-il du monde à ces séances? Marat affirme qu'on s'y précipite de tous parts.
Bref, après cette épisode, les académiciens veulent à tout prix rendre publique le charlatanisme de Marat. puis c'est au tour du comte d'artois qui craint les rumeurs malveillantes, souvenez-vous.
Il doit donc abandonner sa charge, il en avise Brissot, disant que la médecine n'est qu'une profession de charlatan indigne de lui !!!
Marat se retrouve désormais promenant sa pauvreté vaillante et studieuse.
Un de ses amis les plus fidéles et il en a bien peu, Philippe-Rose Roume de Saint-Laurent, s'occupe précisément de fonder à Madrid une sorte d'académie des Sciences dont il veut lui confier la direction.
Marat prend sur le champs son écritoire et avec cette prodigalité qui lui est familière, rédige aussitôt son apologie :
(vous allez rigoler bART ET FRANçOIS)
"Dans mon enfance, j'ai cultivé les lettres, avec quelques succès j'ose le dire... J'ai été recherché par plusieurs têtes couronnées, et toujours sur le réputation de mes ouvrages"
Quant à sa récente retraite, il l'explique ainsi : "Mes succès avaient fait ombrage aux médecins de la Faculté, qui calculaient avec douleur la grandeur de mes gains. Ils se consolèrent en formant le projet d'en tarir la source.... Dés lors, la calomnie vola de toutes parts ..."
Puis, enflant le ton : "Je vous prierai d'observer en passant que, si je ne suis pas de l'Académie des sciences de Paris, c'est que je ne me suis pas soucié d'en être ; que si je ne suis pas de l'Académie de Barlin, c'est que je n'ai pas demandé à en être ; que si je ne suis pas de L'Académie de .... c'est que j'ai refusé d'en être.".
Evidemment et on comprend la réaction des espagnols après cet apologie du célèbre docteur Marat!!!!!!
Les espagnols, habitués aux superlatifs et aux epithètes flateuses, semblent avoir eu quelques doutes sur la valeur de ce grand personnage, et l'homme qui avait déjà décliné tant d'honneur dut renoncer à celui qu'ils se proposaient de lui offrir.
Ah! AH! AH! AH! (Alors comment trouvez-vous ce passage burlesque, Bart et François???????).
Marat est dorénavant sans situation et, ce qui est pire, sans espoir.
C'est ainsi que Brissot, de son côté, s'efforce de lui vendre ses livres et ses boîtes d'expériences : " L'ardeur qu'il mettait pour recueillir le petit profit de ses ouvrages - note le futur conventionnel - me faisait juger qu'il était dans la détresse, quoiqu'il eût assez de fierté pour ne pas me l'avouer".
(En plus la gargouille avait la fierté face au gentil Brissot ).
Voilà, c'est fini !
Amusez-vous bien, de mon côté, je vais plus me détendre et me marrer sur la photo de Marat que Bart a eu l'amabilité de la scanner.
bisous
ange
A propos, avant de developper la suite de Marat le charlatan, je voudrais faire une révérence à Bart pour la photo qu'elle a scannée!!! c'est trop trop tip top la photo. Marat en un insurgé prêt à tout égorgé sur son chemin, j'adore cette photo. :l!:
Bon revenons au passé de la gargouille.
Après que les académiciens ont jeté Marat sur le banc d'opprobre des charlatans, l'ami du peuple, pour la première fois s'éveille et se tourne vers la rue.
Un matin d'avril 1780, on lit dans les journaux ce communiqué :
"M. Filassier, membre de plusieurs Académies, se propose de donner quelques cours d'expériences sur la nature du feu, d'aprés les découvertes de M. Marat, docteur en médecine.
"La Beauté, la nouveauté du spectacle qu'elles offrent en rendant visible un être (sic) qui joue un si grand rôle dans la nature, suffiraient seules pour exciter la curiosité ; mais elles ont un objet plus important, celui d'étendre les connaissances de l'esprit humain.
"Comme la plupart des expériences de M. Marat exigent la présence du soleil, pour profiter du temps favorable, on ouvrira en même temps deux cours, dont l'un se fera de une heure à deux, et l'autre de quatre à cinq heures aprés-midi.
"les personnes qui désireront suivre ce cours intéressant sont priées de souscrire chez M. Jombert fils aîné, libraire du roi, rue Dauphine, chez lequel on trouvera le grand ouvrage de l'auteur sur le feu. On peut souscrire chez M. Voëkes, opticien du roi, place du Palais-Royal, où l'on trouve l'appareil d'instruments de l'auteur"
(et ben, que des adresses des personnes illustres !!!! pourtant si sensible pour un future ami du peuple avec sabre et cie promenant dans la rue avec des sans-culottes en 1792:affraid: )
Marat, qui commence à connaître l'âme des foules, sait qu'il est utile d'entourer ses moindres actes d'un certain cérémonial, sa personne d'un léger mystère.
c'est pourquoi il a recours à ce M. Filassier, qui n'est autre que son préparateur ; ce sera le metteur en scène de cette véritable comédie. Marat le maître, entrant en scène à pas lent, calme, solennel, le port majestueux , irradiant la science au milieu de jeune abbés de cour, pimpants et coquets, de cavaliers élégants et de dames en grande toilette qui s'empressent curieusement, autour des appareils de formes étranges. Marat s'installe, tandis qu'un léger frémissement parcourt l'assistance ; M. Filassier le présente, car Marat, qui s'exprime avec assez de difficulté, parle peu.
Y a-t-il du monde à ces séances? Marat affirme qu'on s'y précipite de tous parts.
Bref, après cette épisode, les académiciens veulent à tout prix rendre publique le charlatanisme de Marat. puis c'est au tour du comte d'artois qui craint les rumeurs malveillantes, souvenez-vous.
Il doit donc abandonner sa charge, il en avise Brissot, disant que la médecine n'est qu'une profession de charlatan indigne de lui !!!
Marat se retrouve désormais promenant sa pauvreté vaillante et studieuse.
Un de ses amis les plus fidéles et il en a bien peu, Philippe-Rose Roume de Saint-Laurent, s'occupe précisément de fonder à Madrid une sorte d'académie des Sciences dont il veut lui confier la direction.
Marat prend sur le champs son écritoire et avec cette prodigalité qui lui est familière, rédige aussitôt son apologie :
(vous allez rigoler bART ET FRANçOIS)
"Dans mon enfance, j'ai cultivé les lettres, avec quelques succès j'ose le dire... J'ai été recherché par plusieurs têtes couronnées, et toujours sur le réputation de mes ouvrages"
Quant à sa récente retraite, il l'explique ainsi : "Mes succès avaient fait ombrage aux médecins de la Faculté, qui calculaient avec douleur la grandeur de mes gains. Ils se consolèrent en formant le projet d'en tarir la source.... Dés lors, la calomnie vola de toutes parts ..."
Puis, enflant le ton : "Je vous prierai d'observer en passant que, si je ne suis pas de l'Académie des sciences de Paris, c'est que je ne me suis pas soucié d'en être ; que si je ne suis pas de l'Académie de Barlin, c'est que je n'ai pas demandé à en être ; que si je ne suis pas de L'Académie de .... c'est que j'ai refusé d'en être.".
Evidemment et on comprend la réaction des espagnols après cet apologie du célèbre docteur Marat!!!!!!
Les espagnols, habitués aux superlatifs et aux epithètes flateuses, semblent avoir eu quelques doutes sur la valeur de ce grand personnage, et l'homme qui avait déjà décliné tant d'honneur dut renoncer à celui qu'ils se proposaient de lui offrir.
Ah! AH! AH! AH! (Alors comment trouvez-vous ce passage burlesque, Bart et François???????).
Marat est dorénavant sans situation et, ce qui est pire, sans espoir.
C'est ainsi que Brissot, de son côté, s'efforce de lui vendre ses livres et ses boîtes d'expériences : " L'ardeur qu'il mettait pour recueillir le petit profit de ses ouvrages - note le futur conventionnel - me faisait juger qu'il était dans la détresse, quoiqu'il eût assez de fierté pour ne pas me l'avouer".
(En plus la gargouille avait la fierté face au gentil Brissot ).
Voilà, c'est fini !
Amusez-vous bien, de mon côté, je vais plus me détendre et me marrer sur la photo de Marat que Bart a eu l'amabilité de la scanner.
bisous
ange
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
- Nombre de messages : 88
Paris : Paris 7e
marat
Salut Ange !!!
Merci pour ce développement, c'est trop marrant tes écrits, j'ai trop ri
quand je pense que Marat, pointé du doigt comme charlatan, est rejeté par la noblesse, se jette à nouveau dans le métier "faux professeur" en créant une mise en scène dans les journaux pour se faire connaître, j'imagine mal M.Marat "en port majestueux". De plus il a crée lui-même une sorte de fausse "carte de viste" pour prévaloir son titre d'imminent savant... (clients de haute qualité : opticien du roi, libraire du roi...) HOOOO, on est loin de l'époque où M.Marat qui se lamentait de s'être exposé tous les jours au poignard des factieux car seul défenseur de la classe laborieuse...
Au fait comique, et châpeau mon cher Angepitou de nous avoir fait partager :cheers: Marat lorsqu'il se trouvait dans la misère, un ami lui propose une place à l'Académie de Madrid, au lieu de louer l'aide de cet ami providentiel, il se mettait à faire son propre panégyrique, en démontrant qu'il était un personnage récherché depuis l'enfance par les rois et pire qu'il a dû refuser plusieurs postes analogues pour des raisons personnelles et non il était dans le besoin, heureusement que l'académie de Madrid n'était pas dupe aux fausses modesties de M. Marat...Marat perd les boules... s'il était tant recherché, pourquoi tomberait--t-il dans la misère ????
AHHH j'ai bien ri des aventures de ce chralatan ...Merci Angepitou, je ne sais ce que Bart pense de ça !!!!!
François
Merci pour ce développement, c'est trop marrant tes écrits, j'ai trop ri
quand je pense que Marat, pointé du doigt comme charlatan, est rejeté par la noblesse, se jette à nouveau dans le métier "faux professeur" en créant une mise en scène dans les journaux pour se faire connaître, j'imagine mal M.Marat "en port majestueux". De plus il a crée lui-même une sorte de fausse "carte de viste" pour prévaloir son titre d'imminent savant... (clients de haute qualité : opticien du roi, libraire du roi...) HOOOO, on est loin de l'époque où M.Marat qui se lamentait de s'être exposé tous les jours au poignard des factieux car seul défenseur de la classe laborieuse...
Au fait comique, et châpeau mon cher Angepitou de nous avoir fait partager :cheers: Marat lorsqu'il se trouvait dans la misère, un ami lui propose une place à l'Académie de Madrid, au lieu de louer l'aide de cet ami providentiel, il se mettait à faire son propre panégyrique, en démontrant qu'il était un personnage récherché depuis l'enfance par les rois et pire qu'il a dû refuser plusieurs postes analogues pour des raisons personnelles et non il était dans le besoin, heureusement que l'académie de Madrid n'était pas dupe aux fausses modesties de M. Marat...Marat perd les boules... s'il était tant recherché, pourquoi tomberait--t-il dans la misère ????
AHHH j'ai bien ri des aventures de ce chralatan ...Merci Angepitou, je ne sais ce que Bart pense de ça !!!!!
François
François- Député
- Nombre de messages : 275
Re: Concernant le passé de Marat...
salut François,
je suis content que tu as aimé cet exposé sur Marat .
J'ai d'autres anecdotes sur lui au début de la révolution, mais comme c'est un peu long, tu peux attendre, dés que j'aurais un peu de temps, je les développerai volontier !
ange
je suis content que tu as aimé cet exposé sur Marat .
J'ai d'autres anecdotes sur lui au début de la révolution, mais comme c'est un peu long, tu peux attendre, dés que j'aurais un peu de temps, je les développerai volontier !
ange
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
- Nombre de messages : 88
Paris : Paris 7e
marat
ange pitou a écrit:salut François,
je suis content que tu as aimé cet exposé sur Marat .
J'ai d'autres anecdotes sur lui au début de la révolution, mais comme c'est un peu long, tu peux attendre, dés que j'aurais un peu de temps, je les développerai volontier !
ange
waouh t'en as d'autres ? envoie-nous pour qu'on rigole encore...Merci Ange pitou....
François- Député
- Nombre de messages : 275
MARAT
Salut les amis,
Angepitou, merci pour ces précieuses informations, elles sont d’une grande utilité pour mieux connaître le personnage qu’a été ce monstrueux Marat, responsable de tant de maux dont la mort des Girondins pendant la Révolution française (ils réclamaient sans cesse des têtes dont 200 000 que les Girondins n’ont pu lui pardonner).
Véritable phénomène de cirque ce Jean-Paul Marat ! De tous tes récits, Angepitou, celui qui m’a le plus impressionné et m’a fait mourir de rire, c’est sur l’Académie de Madrid : Ayant été viré de tous parts, Marat se trouvant sans travail et vivant dans la misère, a eu la chance qu’un ami l’a généreusement proposé un poste intéressant à l’Académie de Madrid. Et que fait-il Marat ? Au lieu de lui remercier et d’accepter le poste, Monsieur se met aussitôt à rédiger un éloge de lui-même. Non, mais, on se croit rêver ! Ce n’est pas Marat qui a eu l’honneur d’être sollicité par l’Académie de Madrid mais c’est l’Académie qui a l’honneur d’embaucher un personnage imminent qu’est Marat ! Le rôle est inversé ! Il commença par faire son propre panégyrique : depuis l’enfance, il a cultivé des belles lettres et très souvent sollicité pour ses travaux par des souverains (lequel déjà ? quand même pas Louis XVI ?), que pourrait penser l’académie d’un tel phénomène ?
Il continue, s’il n’a pas déposer sa candidature dans les autres académies c’est qu’il n’a pas voulu ou eu envie ! Oh ! Quelle modestie ! Donc, l’académie de Madrid a eu la chance que Marat frappe à leur porte ! Quelle chance pour l’Académie que cette personne illustre s’intéresse à elle pendant qu’elle refuse aux autres…puis pour justifier de sa situation de misère, il explique que ses travaux ont fait ombrages aux médecins de la Faculté ! Oh, donc on jalouse Marat ! La faculté de Médecine craint que Marat va l’éclipser, quel est donc ce Marat qui suscite tant de crainte et de jalousie !!! Comme dit François, heureusement que l’académie de Madrid n’a pas été dupé par un tel spécimen ! Elle a eu raison de virer cet hurluberlu…..
L’autre récit a aussi attiré mon attention, c’est l’histoire du journal, un matin on lit qu’un homme célèbre connu de tous les fournisseurs du roi (si je comprends bien il y a un opticien du roi, un libraire du roi….) présente des cours de sciences sur la nature du feu ( ?). Quelle mise en scène burlesque, j’ai trop rigolé sur la façon dont il se maintient dans la représentation avec le « port majestueux » (et quand je vois la photo que je vous ai envoyée, il y a un grand contraste). Et comme dit François, il ne se souciait peu du sort du peuple à cette époque, il se souciait surtout de se faire de l’argent en usant de tous les artifices pour se faire connaître et se donner un titre voire courtiser la noblesse tout le contraire de ce qu’il prônait haut et fort pendant la Révolution. En somme, c’est un vrai escroc ce l’Ami du peuple.
Ce qui m’a le plus frappé c’est quand tous les académiciens rendaient publique le charlatanisme de Marat, celui-ci confie à Brissot que « la médecine n’est qu’une profession indigne de lui » non mais là on assiste à « l’hôpital qui se moque de la charité », c’est le charlatan lui-même qui traite des scientifiques reconnus de charlatan, oh Marat ! là tu as été fort, il se croit persécuté de tous parts car il détient la vérité.
Je ne savais pas que Brissot rendait des services à Marat pendant que celui-ci se trouvant dans la misère ! Et à quel empressement il prend l'argent en dissimulant qu'il est dans le besoin, c'est un phénomène ce Marat
Savez-vous comment les écrivains célèbres du 19ème siècle qualifient Marat ? voici leurs appréciations :
- "Le Caligula du Carrefour" pour Chateaubriand
- "fonctonnaire de la ruine" pour Victor Hugo
il me semblait lire quelque par que Michelet parlait de "monstres hideux" ou quelques choses comme ça mais je ne me rappelle plus. En tout cas, Sous la Révolution, certaines provinces nomment Marat de "le léopard aux griffes de sang" ou "monstre nourri du sang de septembre". Voilà mes amis, Tel est Marat dans tous ses délires
Cordialement,
Bart
Angepitou, merci pour ces précieuses informations, elles sont d’une grande utilité pour mieux connaître le personnage qu’a été ce monstrueux Marat, responsable de tant de maux dont la mort des Girondins pendant la Révolution française (ils réclamaient sans cesse des têtes dont 200 000 que les Girondins n’ont pu lui pardonner).
Véritable phénomène de cirque ce Jean-Paul Marat ! De tous tes récits, Angepitou, celui qui m’a le plus impressionné et m’a fait mourir de rire, c’est sur l’Académie de Madrid : Ayant été viré de tous parts, Marat se trouvant sans travail et vivant dans la misère, a eu la chance qu’un ami l’a généreusement proposé un poste intéressant à l’Académie de Madrid. Et que fait-il Marat ? Au lieu de lui remercier et d’accepter le poste, Monsieur se met aussitôt à rédiger un éloge de lui-même. Non, mais, on se croit rêver ! Ce n’est pas Marat qui a eu l’honneur d’être sollicité par l’Académie de Madrid mais c’est l’Académie qui a l’honneur d’embaucher un personnage imminent qu’est Marat ! Le rôle est inversé ! Il commença par faire son propre panégyrique : depuis l’enfance, il a cultivé des belles lettres et très souvent sollicité pour ses travaux par des souverains (lequel déjà ? quand même pas Louis XVI ?), que pourrait penser l’académie d’un tel phénomène ?
Il continue, s’il n’a pas déposer sa candidature dans les autres académies c’est qu’il n’a pas voulu ou eu envie ! Oh ! Quelle modestie ! Donc, l’académie de Madrid a eu la chance que Marat frappe à leur porte ! Quelle chance pour l’Académie que cette personne illustre s’intéresse à elle pendant qu’elle refuse aux autres…puis pour justifier de sa situation de misère, il explique que ses travaux ont fait ombrages aux médecins de la Faculté ! Oh, donc on jalouse Marat ! La faculté de Médecine craint que Marat va l’éclipser, quel est donc ce Marat qui suscite tant de crainte et de jalousie !!! Comme dit François, heureusement que l’académie de Madrid n’a pas été dupé par un tel spécimen ! Elle a eu raison de virer cet hurluberlu…..
L’autre récit a aussi attiré mon attention, c’est l’histoire du journal, un matin on lit qu’un homme célèbre connu de tous les fournisseurs du roi (si je comprends bien il y a un opticien du roi, un libraire du roi….) présente des cours de sciences sur la nature du feu ( ?). Quelle mise en scène burlesque, j’ai trop rigolé sur la façon dont il se maintient dans la représentation avec le « port majestueux » (et quand je vois la photo que je vous ai envoyée, il y a un grand contraste). Et comme dit François, il ne se souciait peu du sort du peuple à cette époque, il se souciait surtout de se faire de l’argent en usant de tous les artifices pour se faire connaître et se donner un titre voire courtiser la noblesse tout le contraire de ce qu’il prônait haut et fort pendant la Révolution. En somme, c’est un vrai escroc ce l’Ami du peuple.
Ce qui m’a le plus frappé c’est quand tous les académiciens rendaient publique le charlatanisme de Marat, celui-ci confie à Brissot que « la médecine n’est qu’une profession indigne de lui » non mais là on assiste à « l’hôpital qui se moque de la charité », c’est le charlatan lui-même qui traite des scientifiques reconnus de charlatan, oh Marat ! là tu as été fort, il se croit persécuté de tous parts car il détient la vérité.
Je ne savais pas que Brissot rendait des services à Marat pendant que celui-ci se trouvant dans la misère ! Et à quel empressement il prend l'argent en dissimulant qu'il est dans le besoin, c'est un phénomène ce Marat
Savez-vous comment les écrivains célèbres du 19ème siècle qualifient Marat ? voici leurs appréciations :
- "Le Caligula du Carrefour" pour Chateaubriand
- "fonctonnaire de la ruine" pour Victor Hugo
il me semblait lire quelque par que Michelet parlait de "monstres hideux" ou quelques choses comme ça mais je ne me rappelle plus. En tout cas, Sous la Révolution, certaines provinces nomment Marat de "le léopard aux griffes de sang" ou "monstre nourri du sang de septembre". Voilà mes amis, Tel est Marat dans tous ses délires
Cordialement,
Bart
Re: MARAT
Bart a écrit:Salut les amis,
il me semblait lire quelque par que Michelet parlait de "monstres hideux" ou quelques choses comme ça mais je ne me rappelle plus. En tout cas, Sous la Révolution, certaines provinces nomment Marat de "le léopard aux griffes de sang" ou "monstre nourri du sang de septembre". Voilà mes amis, Tel est Marat dans tous ses délires
Cordialement,
Bart
salut Bart,
Le mot exact utilisait par Michelet à l'encontre de Marat est : Batracien.
je m'explique : Lorsque Michelet voyait Marat pour la première fois, il s'écriait : Quoi! c'est là Marat, cette chose jaune, verte d'habits ; ces yeux gris jaune et saillants !... C'est au genre batracien qu'elle appartient, à coup sûr, plutôt qu'à l'espèce humaine.
De quel marais nous arrive cette choquante créature?
Louis Blanc, quant à lui, décrit Marat sous ces traits : La partie inférieure est épouvantable. Le roi des Huns devait avoir ce nez écrasé. Le dessus des lèvres, qu'on dirait gonglé de poisson, est d'un prophète.
Marat, quant il marche, sa tête enfoncée dans les épaules et le plus souvent inclinée sur le côté droit, son dos courbé, a l'air de sauter, assurent ses contemporains.
Mais, cette créature que la nature a si mal partagé posséde l'art redoutable de se servir des mots carnassiers. (je développerai ses discours meurtriers pendant la RF une prochaine fois).
Il va écrire, écrire sans cesse : car la main vengera le visage.
voilà, à la prochaine.
ange
ange pitou- Commandant de La garde Nationale
- Nombre de messages : 88
Paris : Paris 7e
Re: MARAT
Salut Ange,
Je vois que le sujet "Marat" t'inspire, merci de nous le faire à nouveau partager
Waouh c'est vrai on se le demande de quel marais Marat sort ? créature choquante, Michelet parle bien de Marat ou de Alien ? j'ai l'impression qu'il le décrit comme un extra-terrestre dégoûtant de terreur ! et pourtant c'est ça que les contemporains de Marat le voyaient, il inspirait l'écoeurement et le mépris...
J'imagine le fou rire que doivent avoir Brissot, Vergniaud, Guadet, Buzot, Barbaroux etc... quand à l'Assemblée, ils voient surgir cette créature difforme et de surcroit accompagner des figures hideuses (les sans-culotte) en braillant si fort...
Dis-moi Ange pitou, t'en as d'autres en réserves sur Marat ? HUMM je sens que tu nous réserves le top
Je vois que le sujet "Marat" t'inspire, merci de nous le faire à nouveau partager
ange pitou a écrit: Le mot exact utilisait par Michelet à l'encontre de Marat est : Batracien.
je m'explique : Lorsque Michelet voyait Marat pour la première fois, il s'écriait : Quoi! c'est là Marat, cette chose jaune, verte d'habits ; ces yeux gris jaune et saillants !... C'est au genre batracien qu'elle appartient, à coup sûr, plutôt qu'à l'espèce humaine.
De quel marais nous arrive cette choquante créature?
Waouh c'est vrai on se le demande de quel marais Marat sort ? créature choquante, Michelet parle bien de Marat ou de Alien ? j'ai l'impression qu'il le décrit comme un extra-terrestre dégoûtant de terreur ! et pourtant c'est ça que les contemporains de Marat le voyaient, il inspirait l'écoeurement et le mépris...
ange pitou a écrit:Marat, quant il marche, sa tête enfoncée dans les épaules et le plus souvent inclinée sur le côté droit, son dos courbé, a l'air de sauter, assurent ses contemporains.
J'imagine le fou rire que doivent avoir Brissot, Vergniaud, Guadet, Buzot, Barbaroux etc... quand à l'Assemblée, ils voient surgir cette créature difforme et de surcroit accompagner des figures hideuses (les sans-culotte) en braillant si fort...
ange pitou a écrit:Mais, cette créature que la nature a si mal partagé posséde l'art redoutable de se servir des mots carnassiers. (je développerai ses discours meurtriers pendant la RF une prochaine fois).
Dis-moi Ange pitou, t'en as d'autres en réserves sur Marat ? HUMM je sens que tu nous réserves le top
François- Député
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