La Législative vers la guerre, le duel Brissot-Robespierre !

Les 745 députés qui se réunirent le 1er octobre 1791 pour former l’Assemblée législative étaient des hommes nouveaux !

Les constituants s’étaient déclarés inéligibles pour cette première législature (grâce, en particulier à Robespierre).

Les assemblées électorales avaient élus les députés surtout parmi les candidats possédant une propriété foncière quelconque et soumis à un impôt d’au moins un marc d’argent. Ils étaient jeunes : plus de la moitié n’avaient pas trente ans.

La plupart étaient des hommes de loi, principalement des avocats, et presque tous avaient exercé des fonctions dans les assemblées municipales ou départementales. Michelet a rencontré un vieil homme qui « en septembre 91 était venu de Bordeaux à Paris par une voiture publique qui amenait les Girondins. C’étaient les Vergniaud, les Guadet, les Gensonné, les Ducos, les Fonfrède, etc., la fameuse pléiade en qui se personnifia le génie de la nouvelle Assemblée .

C’étaient des hommes pleins d’énergie et de grâce, d’une jeunesse admirable, d’une verve extraordinaire, d’un dévouement sans bornes aux idées. Avec cela, il vit bien vite qu’ils étaient fort ignorants, d’une étrange inexpérience, légers, parleurs et batailleurs, dominés (ce qui diminuait en eux l’invention et l’initiative) par les habitudes du barreau ». De fait, inexpérience et légèreté seront, on le verra, la marque permanente de la Législative.

(Dans Une histoire de la Révolution française (2012), pages 135 à 152, Eric hazan)

La 3e République, elle, a reconnu les talents de ces jeunes hommes de 1789.

Salut Cyril et Dumouriez,

Sujet très intéressant, pourquoi ne pas mettre cette discussion dans la partie " Débats " ? Cela concerne les Girondins...

Si cela ne vous dérange pas, je vais déplacer le sujet. Merci  

Dumouriez le traitre a écrit:La 3e République, elle, a reconnu les talents de ces jeunes hommes de 1789.