Bonsoir Citoyens !

Bonsoir citoyens révolutionnaires ,

Je me présente Gertrude, passionnée d'histoire (j'en ai même fait ma voie d'étude supérieure, hélas j'ai échoué dès ma première année de Licence, eh oui cela arrive ) et je voudrais partager ma culture avec vous grâce à ma connaissance quoi que modeste. donc vous l'aurez compris je suis une passionnée d'histoire mais mon champs de vision est quelque peu à l'eau de rose viré vers l'adultère    (on pourrait l'interprêter de cette façon si vous voulez lol) ainsi spécialisée sur les belles histoires d'amour des personnages qui ont marqué les esprits et leur époque. Je connais très bien celles de Marie-Antoinette et le comte de Fersen. En découvrant celle du Duc d'Orléans et madame de Genlis, j'apprends que celui-ci fut guillotiné sous la bannière girondine. Quelle n'était pas ma suprise, comprenez donc ?!!! Oh, enfin il y a au moins une belle histoire d'amour qui cache ici même chez les girondins, une belle histoire entre une femme admirable qui fut madame Roland et le député normand Buzot. Je suis emmenée à les connaître un peu plus et je les adore, le seul forum qui est dédiée à eux c'est votre forum, alors je me lance et je me suis inscrite pour le plaisir de leur rendre hommage et vous connaître par la même occasion.      

Voilà voilà...citoyens..
Amicalement, je salut tous les membres, à bientôt

Bienvenue à toi citoyenne Gertrude !  

Bravo pour ta clairvoyance !    Tu soulèves là un point important, en effet le duc d'Orléans a été exécuté comme traître à la patrie et désigné comme l'un des membres des fédéralistes à Marseille.
Comme tu peux le constater, citoyenne Gertrude, nos chers amis montagnards sont des girouettes  et d'une mauvaise foi époustouflante. Après avoir abusé de la générosité du duc qui leur servait de trésorier et lorsqu'une fois que le magot est épuisé, ils retournent leur veste et accusent cet homme d'être un girondin, c'est la pire accusation qui puisse exister.  Quand on sait que les Girondins ont combattu le duc et l'ont emprisonné à Marseille.

Qu'ils sont drôlement amusant ces montagnards, n'est-ce pas citoyenne Gertrude ?

Dommage que tu n'aies pas pu terminer tes études,   tu sembles particulièrement intelligente et motiver pour les débats.  

Gertrude a écrit:donc vous l'aurez compris je suis une passionnée d'histoire mais mon champs de vision est quelque peu à l'eau de rose viré vers l'adultère    (on pourrait l'interprêter de cette façon si vous voulez lol)

Ouais Ouais, je vois le genre, Citoyenne...

Bonsoir Gertrude,

Bienvenue sur mon forum !!

Vous pensez vraiment que l'histoire d'amour entre le duc d'Orléans et de la Genlis soient un amour sincère ? De mémoire, il semblerait que cette femme était une intrigante qui a séduit le duc uniquement pour obtenir des faveurs princières. Ensuite, Philippe Egalité s'en était détaché pour aller conter fleurette avec d'autres maîtresses, comme la ridicule anglaise Miss Elliot puis venait ensuite sa réelle passion pour Agnès de Buffon.

Madame de Genlis avait quand même fini par obtenir le poste tant convoité comme la faveur d'éduquer les enfants du duc, notamment le duc de Chartres (future roi Louis-Philippe), par ailleurs, elle nourrit à l'égard de ce dernier un grand rêve, étant donné qu'elle était devenue sa gouvernante, elle voulait marcher sur  les traces de Diane de Poitiers, devenir un jour la maîtresse de son élève. Le duc de Chartres sera roi mais quant à elle, elle ne réalisera pas son grand rêve.

De mémoire, je crois qu'elle a abandonné  la fille du duc d'Orléans pour fuir la France, quand la Gironde a mis en accusation tous les bourbons. Je ne pense pas qu'il y ait une quelconque belle romance entre ces deux personnages, ce serait une insulte de la comparer à l'histoire d'amour réelle, belle et sincère de Buzot et de Manon Roland.

Si vous aimez les romans à l'eau de rose, ce n'est pas ici que vous trouverez votre bonheur, je vous propose de lire les Arlequin !! Mdrr !!

Ps : oui, François, honteux !!! Le duc siégeait en tant que député de la Montagne. Il était en prison quand les fédéralistes girondins se sont soulevés après la destitution de la Gironde !!

Gertrude a écrit:Bonsoir citoyens révolutionnaires ,

Je me présente Gertrude, passionnée d'histoire (j'en ai même fait ma voie d'étude supérieure, hélas j'ai échoué dès ma première année de Licence, eh oui cela arrive ) et je voudrais partager ma culture avec vous grâce à ma connaissance quoi que modeste. donc vous l'aurez compris je suis une passionnée d'histoire mais mon champs de vision est quelque peu à l'eau de rose viré vers l'adultère    (on pourrait l'interprêter de cette façon si vous voulez lol) ainsi spécialisée sur les belles histoires d'amour des personnages qui ont marqué les esprits et leur époque. Je connais très bien celles de Marie-Antoinette et le comte de Fersen. En découvrant celle du Duc d'Orléans et madame de Genlis, j'apprends que celui-ci fut guillotiné sous la bannière girondine. Quelle n'était pas ma suprise, comprenez donc ?!!! Oh, enfin il y a au moins une belle histoire d'amour qui cache ici même chez les girondins, une belle histoire entre une femme admirable qui fut madame Roland et le député normand Buzot. Je suis emmenée à les connaître un peu plus et je les adore, le seul forum qui est dédiée à eux c'est votre forum, alors je me lance et je me suis inscrite pour le plaisir de leur rendre hommage et vous connaître par la même occasion.      

Voilà voilà...citoyens..
Amicalement, je salut tous les membres, à bientôt

Condé, tu fais peine à voir avec ta perruque de paillasse.
T'es une vraie désolation !

Bonsoir les citoyens membres,

Merci à l'administrateur Bart et aux membres pour votre accueil chaleureux.
Je me réjouis d'être des vôtres

Je vous salue tous à la " Ca ira "

Gertrude

Je t'en prie, citoyenne Gertrude, tout le plaisir est pour moi de t'accueillir sur le forum.  N'hésite pas à commenter des topics et participer aux discussions.  

@ Cyril, oh mais dis donc,  t'as fumé la moquette ? Je ne te permets pas de la soupçonner, la citoyenne Gertrude est sous ma protection !

Cyril a écrit:Condé, tu fais peine à voir avec ta perruque de paillasse.
T'es une vraie désolation !

« Gertrude » ce n'est pas moi !
est-ce que tu me verrais louanger un régicide?

Citoyen François, merci d'avoir eu confiance en moi sans me connaître. Rares sont les gens
qui feraient ce que vous avez fait , aussi je peux vous affirmer que les accusations portées
contre moi sont non-fondées , mais je reconnais qu'il est parfois difficile pour certaines
personnes de reconnaître une personne de bonne foi à un troll, parce qu'elles ne prennent pas
le temps de les observer de plus près. C'est dommage ... enfin bon cela peut arriver à avoir
des doutes, je vous remercie de votre confiance . Je vous salue  chaleureusement .

Quant au Citoyen Cyril, laissez-moi vous dire que je comprends votre position, il arrive
parfois que certains trolls se payent la tête des gens pour le seul plaisir de faire chier son
monde car ils sont malheureux et en veulent au monde entier . Mais, sachez qu'un sale troll
quel qu'il soit ses mauvais desseins, n'aura jamais la perfection pour tromper son monde lorsqu'il se travesti en femme, même si son masque semble vrai au premier abord, par la suite ça reste tout de même pathétique et ridicule, ça se verra qu'il n'est pas une femme   !!! Une vraie femme a sa sensibilité propre à elle, le troll qui se prétend être femme ne pourra jamais arriver à ses chevilles, ni l'égaler dans ses tentatives de la ressembler grossièrement . Je peux vous développer un peu plus la prochaine fois lorsque j'aurais un temps, en attendant,

Très cordialement à tous y compris à ceux qui ont des doutes !

Gertrude

Gertrude a écrit:Quant au Citoyen Cyril, laissez-moi vous dire que je comprends votre position, il arrive
parfois que certains trolls se payent la tête des gens pour le seul plaisir de faire chier son
monde car ils sont malheureux et en veulent au monde entier . Mais, sachez qu'un sale troll
quel qu'il soit ses mauvais desseins, n'aura jamais la perfection pour tromper son monde lorsqu'il se travesti en femme, même si son masque semble vrai au premier abord, par la suite ça reste tout de même pathétique et ridicule, ça se verra qu'il n'est pas une femme   !!! Une vraie femme a sa sensibilité propre à elle, le troll qui se prétend être femme ne pourra jamais arriver à ses chevilles, ni l'égaler dans ses tentatives de la ressembler grossièrement . Je peux vous développer un peu plus la prochaine fois lorsque j'aurais un temps, en attendant,

Très cordialement à tous y compris à ceux qui ont des doutes !

Gertrude

Ça m'a l'air tout à fait passionnant, votre récit.
Mais, pour être honnête, je ne comprends strictement rien !

Citoyen Cyril,

MDR Vous avez raison, je parlais des trolls en général, c'est sans importance à présent, il est
vrai qu'ici ils n'auront jamais leur place en se travestissant, ailleurs ils peuvent pousser comme
des mauvaises herbes faute des modo, mais ici une fois démasqué, ils seront mis en quarantaine      

Bon, revenons plutôt au Duc d'Orléans, ce triste sire ne fut pas un courageux de son vivant,
pusillanime à toute épreuve de sa vie. Pendant la RF par ex, nous l'avons vu couvrir d'or les
Montagnards comme Danton et Marat après l'exécution de son cousin, de peur d'être à son
tour mis en accusation et ceci après avoir lâchement voté la mort du Roi. Marat, croqueur
d'or du Duc prend pourtant ses distances peu après et commence à l'attaquer dans son
journal "l'ami du peuple" , Danton aussi lui tourne le dos jusqu'à ce qu'il fut emprisonné à
Marseille sur ordre Girondin.

Mais voilà, le plus surprenant ce qu'il fut courageux devant la mort, ce qui mériterait un
développement sur ses derniers instants.

Emprisonné à Marseille avec ses deux jeunes fils, il était traité avec une grande rigueur. Après
la chute des Girondins, il obtenait même quelques adoucissements. Le Duc pouvait se croire
oublié dans sa prison et espérait des jours meilleurs. Mais, dés début novembre 1793, il était
transféré à la Conciergerie. Croyant qu'il ne s'agissait qu'un éclaircissement (et non un
jugement) et qu'il était probable que le décret de transfert avait été rendu afin d'avoir un
moyen de mettre un terme à sa captivité, le duc d'Orléans se laissait persuader de ce
déplacement pour Paris. Deux jours après son arrivée à la Conciergerie, il comparait devant le
Tribunal Révolutionnaire. Lorsqu'il qu'on lui faisait connaître l'acte d'accusation, il tombait
des nues , il ne s'attendait absolument pas à entendre ce qu'il venait d'entendre et s'exclamait :

"Mais, en vérité, ceci à l'air d'une plaisanterie ?"

Eh oui, c'était l'acte d'accusation contre les Girondins, le même (aucune modification), lequel
avait été dressé et sur lequel les Girondins avaient été condamnés à mort et exécutés huit jours
auparavant .

Le Tribunal Révolutionnaire ne daignait même pas changer un seul mot, juste
rajout du nom du Duc, par paresse s'en doute... Le pire c'est que les Girondins étaient ses
pires ennemies et le Duc fut accusé d'être un de leur complices. Devant tant d'aberrations, il
essayait de se défendre, mais le tribunal l'ayant passé outre et l'ayant condamné à mort, le
Duc face à sa sentence se contentait de dire froidement pour dominer le sort qui le frappait :

" Puisque vous étiez décidés à me faire périr, vous auriez dû au moins chercher des prétextes
plus plausibles pour y parvenir ; car vous ne persuaderez jamais à qui que ce soit que vous
m'ayez cru coupable de tout ce dont vous venez de me déclarer convaincu et vous moins que
personne, vous qui me connaissez si bien. Au reste, puisque mon sort est décidé, je vous
demande de ne pas me faire languir ici jusqu'à demain, et d'ordonner que je sois conduit à la
mort sur-le-champ".

Cette cruelle faveur lui était accordée immédiatement . C'est en marchant vers la mort que le
Duc se montrait le courage comme jamais il fut pendant son existence, il comportait comme
un Prince pour la première fois de sa vie.

Je savais que tu avais de la conversation et qu'on pouvait compter sur toi pour avoir des discussions constructives, citoyenne Gertrude. J'ai le flair pour cela.  Loin d'être une idiote, tu fais rebondir le sujet avec dynamisme.

Bravo Gertrude ! Exact, tu soulèves quelque chose qui, à mon avis, mérite d'être développé sur la fourberie et la perfidie de la Montagne. De façon certaine, ils ont organisé une farce judiciaire au duc d'Orléans, lol ! En revanche, je ne savais pas qu'ils ont repris l'acte d'accusation des Girondins pour la faire !    Eh ben, dis donc, tu m'en apprends des choses, merci Citoyenne Gertrude !

Qu'ils sont amusants ces canailles corrompus jusqu'à l'os et en l'occurrence pris sur le fait, en train de commettre un acte répréhensible. Ah, ces laborieux fainéants n'ont pas du poil dans la main pour l'ouvrage.

Alors, j'attends que nos amis de la Montagne ici présents apportent une bonne argumentation sur ce sujet !

Bonjour,

Je suis d'accord avec vous, François et Gertrude ( au passage bienvenue ! ). Le procès expéditif du duc d'Orléans fut une farce de grande envergure, digne d'une chamaillerie entre gamins dans la cour de récré, s'il n'y avait pas la guillotine au bout du chemin, on aurait pu rire de bon coeur.

Fouquier-Tinville ne se donna même pas la peine de rédiger l'acte d'accusation, il requérait la peine de mort en quelques phrases aussi incisives qu'un couperet. " Comment se fait-il que vous étiez à Marseille au milieu des Fédéralistes qui firent emprisonner et supplicier des patriotes, ils vous aient laissé tranquille ?",  demanda l'accusateur public à Philippe d'Orléans qui resta coi devant l'absurdité de la question.

Morte de rire sur la mauvaise foi des montagnards lors du procès du duc d'Orléans !!  Mdrrr..  Oui, c'est vrai, le procès du duc d'Orléans est vraiment très drôle, le plus comique étant qu'ils ont calqué sur le procès des Girondins. Quelle bassesse !!

Ce n'est pas la première qu'ils se livrent à de telles ignominies. Ils ont humilié Madame Roland en faisant semblant de la faire sortir de prison et une heure plus tard, ils revenaient pour l'arrêter à nouveau. Ou bien, ils refusent qu'elle soit incluse dans le procès des Girondins et qu'elle soit exécutée en même temps que les siens. Selon la Montagne, ce serait lui accorder trop d'honneur à Madame Roland, ils l'ont écartée volontairement. Elle est conduite à l'échafaud avec pour seul compagnon de mort :  un inconnu et de surcroît un faussaire,  une honte pour l'Egérie de la Gironde, voilà comment les montagnards se comportent !!

François a écrit:Je savais que tu avais de la conversation et qu'on pouvait compter sur toi pour avoir des discussions constructives, citoyenne Gertrude. J'ai le flair pour cela.  Loin d'être une idiote, tu fais rebondir le sujet avec dynamisme.

Citoyen François, encore heureux que je ne vienne pas les mains vides, voyons.... Si je me suis inscrite, ce n'est pas pour foutre de la gueule des gens en plagiant leur écrit pour masquer une intervention malfaisante , ni pour espionner, je viens ici apporter mes connaissances, je n'ai aucune envie de me faire suspecter par vous ni mise à l'écart en quarantaine hé hé hé.  Merci pour votre message qui me touche.

Citoyens Bart et Louis, merci pour vos précisions, très intéressant je ne le savais pas, ni sur cette phrase de Fouquier-Tinville, ni sur l'arrestation de madame Roland, c'est toujours bon d'apprendre..
Merci

Encore une petite chose concernant le Duc d'Orléans. Lorsque je disais qu'il fut exemplaire face à la mort, ce n'est pas pour faire louange de sa personne, son courage ne ressemblait en rien à celui de madame Roland, ni des Girondins...Ces personnes sont morts dans une dignité qui frappait même leur ennemies (Aristos, Montagnards et sans-culottes y compris) .

Lui, c'est plutôt le courage face aux mépris de ses anciens amis et clans, d'insulte et vindicte populaire et également la trahison en tout genre. Je vous donne un exemple, apprenant qu'il sera condamné, ses anciens amis maçonniques n'ont même pas eu à son égard une émotion ou du regret pour lui, pourtant il était leur Grand maître même s'il est démis de cette fonction à sa demande, il doit exister un lien fraternel entre frères, non ? Il n'a pas trahi leur secret pourtant...

Puisqu'il a décidé de mourir le jour même de sa comparution devant le Tribunal Révolutionnaire, son supplice a dû être préparé à la hâte, donc exécuté en même temps que 4 autres condamnés. L'un d'entre eux, un certain M. de Laroque le reconnu, étant monarchiste, ce dernier n'hésitait pas à l'interpeller en ce terme :

"Je ne regrette plus la vie, puisque celui qui a perdu mon pays reçoit la même peine de ses crimes ; mais je suis, je vous l'avoue, Monseigneur, bien humilié d'être obligé de mourir sur le même échafaud que vous". Le duc d'Orléans détourne la tête et ne répond pas.

Il connaîtra d'autre amertumes et douleurs tout au long du cortège, en restant calme, avec indifférence, le dégoût et la hâte d'en finir avec la vie : Un moment, la charrette s'arrête devant le palais Royal (palais Egalité) dont sur la façade duquel y est inscrite ceci : "proprièté nationale". C'en est trop pour le Duc, les Montagnards ont fait exprès, sans compter les injures populaires, les huées, les malédictions proférées contre lui, sa famille et ses descendants également, il préfère détourner les yeux avec dédain. Arrivée face au bourreau, il sera exécuté en dernier, il voit les 4 têtes tombées sans émotion et se dirige vers le bourreau avant que celui vienne le chercher, en haussant les épaules face à la foule haineuse et ses huées.

Eh oui, il faut dire qu'il faille un courage de fer pour ne pas faillir , ni montrer sa faiblesse face une haine généralisée et le Duc d'Orléans en a vu de toutes les couleurs. Il faut dire qu' il est déjà très difficile d'affronter une exécution mais en plus de n'avoir personne comme consolateur sauf un prêtre constitutionnel, contrairement à madame Roland et les Girondins dont plus de la moitié des prisonniers de la Conciergerie ont pleuré avant qu'ils soient mener aux bourreaux, y compris leurs amis effondrés de leur perte .
Voilà ce que je voulais souligner, autrement je ne suis pas fan du Duc. Je suis fan des Girondins depuis que j'ai découvert madame Roland, la raison de ma venue ici.

Ravi de constater que tu apportes ta pierre à l'édifice pour rendre hommage à la Gironde. Mais dis moi, Citoyenne Gertrude,  tu en connais une foule de choses sur la Gironde ! Si tu es une admiratrice des Girondins, je pense qu'on va bien s'entendre.  

Exact, la fin tragique de la Gironde a fait couler beaucoup d'encre. Tous les prisonniers à la Conciergerie y compris les aristocrates les ont rendus hommage. Cet événement tragique a été relaté par Riouffe (un survivant des fédérés), par Bosc, mais aussi par Beugnot, un royaliste.

Pour te dire la vérité, Citoyenne Gertrude, je n'apprécie pas particulièrement le duc d'Orléans, mais j'ai de la compassion pour lui ; rejeté par les siens et méprisé par  les Marat et  les Danton qui avaient profité de ses largesses et l'ont abandonné lâchement quand ils ont senti que le vent tournait. Pas un être ne fut malmené par les historiens, pas un être n'était tant décrié, honni et haï que Philippe d'Orléans.

A bientôt de te lire ou pour tout échange et partgage, Citoyenne Gertrude !

Le tribunal révolutionnaire a réuni suffisamment de preuves lui permettant de mettre en arrestation Philippe-Egalité. Père d'un traître passé à l'ennemi, le duc de Chartres a servi sous le commandement du général Dumouriez, en compagnie d'une poignée d'officiers supérieurs – dont le général Valence – et 800 hussards et dragons, a franchi la frontière et pris la direction du camp autrichien. La trahison de Dumouriez a plongé l'armée dans une phase d'échecs et de désorganisation.C'est dans ce contexte de crise générale où la Vendée se soulève qu' il n'est pas permis d'épargner l'ennemi de l'intérieur, le parti montagnard est amené à prendre de grandes mesures salutaires.

@Gertrude :
je voudrais vous présenter mes excuses. Je me suis comporté avec vous d’une manière inqualifiable.
Je vous ai prise pour un autre internaute.

François a écrit:Ravi de constater que tu apportes ta pierre à l'édifice pour rendre hommage à la Gironde. Mais dis moi, Citoyenne Gertrude,  tu en connais une foule de choses sur la Gironde ! Si tu es une admiratrice des Girondins, je pense qu'on va bien s'entendre.  

Exact, la fin tragique de la Gironde a fait couler beaucoup d'encre. Tous les prisonniers à la Conciergerie y compris les aristocrates les ont rendus hommage. Cet événement tragique a été relaté par Riouffe (un survivant des fédérés), par Bosc, mais aussi par Beugnot, un royaliste.

Citoyen François,

Bien sûr que nous allons bien nous entendre, j'y tiens beaucoup le savez-vous ? J'aime mieux que ce soit de cette façon que d'être ignorée et reléguer comme une malpropre à qui personne ne s'adresse un mot et toujours en quarantaine hé hé hé

Merci pour les références bibliographiques  (Riouffe...) , je n'y manquerai pas d'en consulter, dés que j'aurais le temps.


---
Citoyen Cyril,

Admettre un tort et présenter ses excuses est une façon de démontrer une grandeur d'âme, aussi j'accepte volontiers vos excuses. Merci

Pour ce qui est du Tribunal Révolutionnaire, je ne suis pas du même avis que vous. Il n'y a aucune preuve de sa culpabilité quant à la trahison du Général Dumouriez, pas plus que les documents saisis au Palais Royal n'ont fait progresser d'un pouce un simulacre d'enquête. Il n'est pas responsable que le Général ait passé au camp ennemi en encourageant son fils aîné de le suivre. S'il était vraiment coupable de complicité, il aurait pris la fuite lui aussi, or il continuait à sièger à la Convention en tant que député Montagnard lorsque Dumouriez ait trahi la nation. La fuite de son fils aîné, le Duc de Chartres, en compagnie de Dumouriez fut un choc pour lui autant que pour tous les députés de la Convention et la nation toute entière, c'est dire qu'il a reçu cette nouvelle comme un bouleversement terrible.

Bart a écrit:Ils ont humilié Madame Roland en faisant semblant de la faire sortir de prison et une heure plus tard, ils revenaient pour l'arrêter à nouveau. Ou bien, ils refusent qu'elle soit incluse dans le procès des Girondins et qu'elle soit exécutée en même temps que les siens. Selon la Montagne, ce serait lui accorder trop d'honneur à Madame Roland, ils l'ont écartée volontairement. Elle est conduite à l'échafaud avec pour seul compagnon de mort :  un inconnu et de surcroît un faussaire,  une honte pour l'Egérie de la Gironde, voilà comment les montagnards se comportent !!

Bonsoir Citoyenne Bart,

Serait-il possible que vous développiez  un peu plus sur cette libération et arrestation de madame Roland durant l'espace d'une heure   ? Ainsi que son procès isolé, écarté du procès des 21 Girondins ? Je suis intéressée par ce que vous avez décrit

Merci par avance

Hoo mais tu m'épates de plus en plus, Citoyenne Gertrude !! tu l'as bien visé et en plein dans le mille !  

Ton argument ne tient plus la route, Cyril ! C'est Marat lui-même qui se pose en défenseur du duc d'Orléans, en vérité c'est pour sauver son bailleur de fonds ; lors de la séance du 5 avril à la Convention, il prend la parole et se mue en avocat : «  Jusqu'ici aucune preuve convaincante, pas même de soupçon justifié, ne repose sur la tête d'Egalité. Je demande qu'il soit seulement surveiller, ou plutôt que lui-même se constitue en état d'arrestation pour constater son innocence ».

Alors Cyril, qu'en dis-tu, hein ? La citoyenne Gertrude et moi t'avons battu à plate couture !  

Gertrude a écrit:Bonsoir Citoyenne Bart,

Serait-il possible que vous développiez  un peu plus sur cette libération et arrestation de madame Roland durant l'espace d'une heure   ? Ainsi que son procès isolé, écarté du procès des 21 Girondins ? Je suis intéressée par ce que vous avez décrit

Bonsoir Gertrude,

C'est gentil à vous. Je serai contente de vous apporter des détails sur l'arrestation de Madame Roland.

Manon Roland a été arrêtée le 31 mai 1793 soit deux jours avant la chute de la Gironde (2 juin). La Montagne (surtout la Commune) la soupçonne d'être l'un des chefs Girondins ; Et comme ce sont des misogynes, ils ont décidé de l'arrêter en premier avant de préparer leur coup d'état contre la Convention Girondine.

Durant le mois de mai, la Montagne (surtout la Commune) a décidé fomenter un attentat contre tous les Girondins, ces derniers vivaient  alors dans la peur « sous le couteau » comme a écrit Vergniaud à ses amis à Bordeaux. Mais avant d'en arriver là, il faut se débarrasser du couple Roland, surtout de Madame Roland dont ils pensent qu'elle est le cerveau du parti, bien que Brissot est officiellement considéré comme le vrai chef. La commune a hâte d'arrêter Manon.

Donc, le 31 mai à 17h, la commune vient chercher son mari Roland avec un mandat d'amener signé du comité révolutionnaire, celui-ci proteste contre cette mesure illégale : la commune n'a aucun droit de l'arrêter, lui, un ancien ministre de l'intérieur.Les émissaires de la Commune font mine de prendre au sérieux la protestation de Roland et vont la rapporter à leur supérieur. En attendant la réponse, ils laissent quelques gardes pour surveiller la résidence du couple Roland.Pendant que les gardes attendent, l'ancien ministre de l'intérieur se glisse vers l'arrière du bâtiment et prend la fuite avec l'aide de Bosc.

Madame Roland, quant à elle, arpente les rues incertaines de Paris, pour aller à la Convention demander de l'aide des députés Girondins, malheureusement, ce que Manon Roland ne le savait pas, c'est que la Gironde était en cet instant en train de souffrir des attaques de la Montagne. Vergniaud arrive en courant pendant la séance pour avertir Manon de rentrer chez elle, car la tension est si intense qu'elle risque sa propre vie, elle proteste, elle veut galvaniser la Gironde, puis se résigne, en rentrant, elle est rassurée de constater que son mari est en lieu sur.  Vers 19 h, la commune vient l'arrêter, elle n'oppose aucune résistance, elle était prête ; devant tant de courage, l'un des garde lui dit :
- vous avez plus de caractère que beaucoup d'hommes : vous attendez paisiblement la justice ?
- Justice ! Dit-elle, si elle se faisait, je ne serais pas actuellement en votre pouvoir, mais une procédure inique me conduirait à l'échafaud que j'y monterais ferme et tranquille, comme je me rends en prison.

Manon roland a été conduite à la prison de l'Abbaye. Son arrestation choque la Gironde qui proteste énergiquement,  mais ses cris ont été noyés par la Montagne et la Plaine. Certains girondins se sont réfugiés chez Meillan de crainte de se faire tuer. Buzot, bouleversé par l'arrestation de Manon, répétait sans cesse «  je la sauverai ou je périrai avec elle ! », il veut aller à la Convention pour crier son indignation mais ses amis avaient dû le retenir presque de force. Deux jours plus tard, ce sera la chute de la Gironde et l'arrestation de tous les leaders dont Buzot.

Durant son séjour à la prison de l'Abbaye, grâce à Bosc, Manon Roland réussi à communiquer avec Buzot qui a pris la fuite avec certains girondins vers Caen, lieu de résistance de la Gironde. Elle galvanise l'esprit de celui-ci à résister à la tyrannie montagnarde.

Manon Roland pensait qu'elle restait en prison tant que la Gironde n'ait pas pris sa place à la Convention. Donc, tel était son étonnement quand le 24 juin, un coup de théâtre se produit, on la réveille tôt le matin et on l'annonce qu'elle est libre !!! Quelle générosité de la part de la Montagne !! Manon Roland n'en croit pas ses yeux !!!

Mais on l'avertit qu'il faille faire vite ses bagages et se déguerpir car on a besoin de sa cellule pour accueillir un autre détenu !!!!

Hâte de rentrer chez elle, elle prendre un fiacre, mais à peine a-t-elle commencé à monter l'escalier que les hommes l'interpellent.  
- Citoyenne Roland ?
Elle se retourne
- Que voulez-vous ?
- De par la loi, nous vous arrêtons.

La mise en liberté n'était qu'une mascarade. On l'arrête immédiatement et emprisonnée à la prison de Sainte-Pélagie, une maison d'arrêt abritant des ivrognesses et des prostituées. Le voisinages de ces femmes, leurs cris et leur langage ordurier écoeurent Madame Roland, mais ce qui l'exaspère c'est le cruel jeu du chat et de la souris dont elle a été victime.

Mais ce qu'elle ignore, c'est que la cellule, qu'elle occupait à la prison de l'Abbaye il y a à peine une heure, a été immédiatement trouvé un occupant, le détenu n'est autre que le pauvre Brissot, qui venait d'être arrêté quand il tentait de s'enfuir vers la Suisse.

Ainsi, la Montagnarde est sournoise et d'une cruauté absolue en faisant miroiter Madame Roalnd d'une éventuelle liberté afin de la transférer ailleurs pour mettre à sa place Brissot. Deux chefs ne pourront pas séjourner dans la même prison, il fallait choisir le légitime, voilà comment fonctionne la Montagne, des êtres hideux !

Quant à son procès, j'ai fait une notice sur madame Roland. Vous pouvez la lire, ici. https://lagironde.forumactif.com/t4-manon-roland-son-portrait-par-bart

Mais, je vais vous relater en quelques phrases, la pauvre Madame Roland aurait voulu être juger et exécuter en même temps que ses amis les girondins surtout Brissot dont elle a une haute estime, mais la Montagne, toujours prompte à ne lui donner aucun répit ni aucune satisfaction, a refusé cette ultime requête. Ils savent que si elle est compté dans la liste des 21 Girondins, elle va galvaniser leur énergie, et les rendre sympathiques. Il fallait l'écarter et l'exécuter avec un simple inconnu, un faussaire, pour humilier davantage l'égérie de la Gironde. Par ailleurs pendant son séjour à Sainte-pélagie, tous les matins, un sans-culotte se poste devant la grille de sa cellule pour lire à haute voix des pamphlets sur elle. Voilà la nature monstreuse des montagnards, des êtres sournois et vicieux.

François a écrit:Hoo mais tu m'épates de plus en plus, Citoyenne Gertrude !! tu l'as bien visé et en plein dans le mille !  

Absolument pas Citoyen François, je ne fais que donner mon avis, j'espère sincèrement que le citoyen Cyril ne serait pas vexé par ma position à l'opposé de la sienne

Autrement, je suis d'accord avec vous sur Marat même s'il prendra ses distances peu après et aura des mots dures pour le Duc d'Orléans dans son journal l'ami du peuple

Bonsoir Citoyenne Bart ,

Merci à vous pour ce long récit combien très enrichissant , j'ai appris beaucoup de chose sur madame Roland. Quelle femme admirable, n'est-ce pas ? Il n'y a pas deux comme elle, elle sera toujours un modèle pour les femmes qui se respectent et qui ont une forte personnalité. Les montagnards sont des phallocrates de la pire espèce, des ignobles complexés qui ne supportent pas les femmes avec un fort caractère puissent être supérieurs à eux. Ca doit les complexer à mort qu'une telle femme les dépasse, eux qui sont habitués à se vautrer dans la basse cour. Honnêtement, après avoir lu votre récit, je peux vous dire que pour moi ils sont aussi exécrables que les féministes de nos jours, toujours écoeurantes et complexés à mort, tout compte fait ce sont les deux faces d’une même pièce. Je tiens à préciser que je ne vise pas les femmes féministes d'Antan comme Olympe, marie Curie et bien d'autres.., qui sont des vraies femmes admirables combattant pour une noble causse. Je vise celles d'aujourd'hui, répugnantes, des démodées qui ne sont pas au courant qu'elles radotent sans cesse et plus elles sont nombreuses plus elles n'intéressent pas grand monde. C'est facile de suivre un courant, mais est-il facile d'aller à contre-courant lorsqu'on est pas nombreux ? C'est ce que fut les féministes d'Antan, elles n'étaient pas nombreuses et ont dû lutter, c'est comme ça qu'on reconnait la vraie valeur de leur lutte. Aujourd'hui, elles se prétendent féministes tout en croyant que cela leur permettrait d'être bien vu alors qu'elles ne savent pas qu'elles ne font que suivre une tendance, un courant, c'est si facile de crier fort lorsqu'on sait qu'on aura des soutiens de partout, il n'y a rien d'honorable dans leur quête insipide et has been, elles sont à mettre à au même sac que les phallocrates machistes comme ces Montagnards  ! En effet, à leur époque les femmes sont soumises faute d'avoir fait des études élevés et étaient éduqués uniquement pour tenir un foyer et élever les enfants et non faire de la politique. Les Girondins sont des avant-gardistes, ils ont porté aux nues une femme, une seule, Manon Roland. Ces machistes montagnards qui vivent dans leur époque ne supportaient une chose pareille, et il me semblerait qu'elle a réCu énormément de pamphlets dans lesquels il disait que Brissot était son Grand Chambellan etc.. Je me souviens pas très bien. Après son exécution, un journal a même évoqué sa mort en ce terme : Mesdames, si vous teniez à votre tête, ne faîtes pas de la politique, voyez ce qui arrive à la dame Roland qui a perdu sa tête en prenant la place de son mari. Pensez à votre foyer, cessez de s'immiscer dans les affaires d'hommes, soyez des femmes dignes en élevant vos enfants et laissez la politique aux hommes, à vos époux ..."

@ Une dernière chose, je ne défends jamais la cause de la femme aujourd'hui, je trouve que c'est la cause des moutons de Panurge c'est pour les ringardistes. J'aime les causes isolées, difficile à combattre, pas celles qui sont à la portée de toutes !!!

Gertrude a écrit:je ne fais que donner mon avis, j'espère sincèrement que le citoyen Cyril ne serait pas vexé par ma position à l'opposé de la sienne

Vous ne m'avez pas "vexé".  Je ne vois aucune raison de me sentir offenser car votre opinion est différente de la mienne. Pour moi, dans un débat c'est de laisser la place à la contradiction. Que j'y adhère ou non, ce n'est pas cela qui va changer la votre. Rassurez-vous ! J'apprécie votre participation et votre bon sens.
Bonne soirée.

@ Gertrude :
Je suis d'accord avec vous, pour moi les féministes d'aujourd'hui sont des has been , c'est facile de hurler avec les loups, elles ne s'exposent pas au danger pour leurs opinions politiques ou autres, c'est considéré comme tendance de jouer les féministes bon marché, c'est tellement généralisé que cela devient indigeste ; il n'y a rien d'original.  Tandis que ce ne furent pas le cas des féministes de l'époque trouble de la Révolution.  Les féministes au temps de la Révolution se démarquaient des autres femmes car quand elles afficheaint leurs opinions, elles mettaient leur vie en danger,  ce qui force l'admiration. Ce sont ces femmes-là que l'on doit glorifier pour leur courage.

J'ai une profonde estime pour Olympe de Gouges, elle apporta son soutien aux Girondins et montra son hostilité à Robespierre. Contrairement aux idées reçues, bien que Olympe de gouges  fut célébrée comme une figure emblématique du féminisme,  je ne pense pas qu'elle apprécierait de vivre dans le monde où nous vivons actuellement où le féminisme tend vers une tournure ridicule et détestable. Olympe de Gouges revendiquait la liberté et l'égalité pour les femmes, mais condamna fermement la liberté des mœurs !!!! Ca pourrait porter un coup de grâce aux féministes stupides comme les femen qui la célèbrent !!

Quant à Madame Roland ne fut certainement pas une féministe loin de là, elle ne revendiquait aucun rôle politique de premier plan pour les femmes, d'ailleurs ce fut pour cette raison que beaucoup de féministes lui reprochèrent ses positions modérées. Elle-même  se plaisait à  souligner «  je n'ai jamais dépassé les bornes qui m'étaient imposées par mon sexe ». Madame Roland fut une femme de caractère, c'était une égérie au sens propre du terme, une inspiratrice ou une conseillère, Cependant, si elle accepta d'endosser un tel rôle, ce ne fut  pas par goût des basses manoueuvres ou des intrigues, mais pour mettre son savoir et ses idées au service de la République sans se mêler ouvertement à la politique.


@ Cyril : Salut, je trouve que ce fil de Bienvenue de Gertrude  est vraiment intéressant et ça parle de la Gironde. Ne pouvait-on pas pas faire un doublon afin qu'il se trouve aussi  dans la section " débat" ? Merci beaucoup de ton aide !!!