Notes perso sur Louis XVI par Bart
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Notes perso sur Louis XVI par Bart
Concernant louis XVI, je dirais que les biographies sur lui restent assez contradictoires, Selon le côté où elles se situent, certains historiens font son panégyrique et d’autres le calomnient : l’image du roi est représentée tantôt en roi martyr, tantôt en tyran ou en roi faible.
Elevé dans un milieu dévot, Louis XVI est très croyant, élève studieux, il se passionne pour la géographie (il soutiendra Lapérousse dans son expédition autour du monde), il parle couramment plusieurs langues étrangères (il peut traduire en anglais un livre de Tacite), les sciences naturelles, la serrurerie et la chasse. Caractère hésitant et timide, il passe sa jeunesse dans l’indifférence de sa famille se contentant de peu contrairement à ses deux frères. Conscient dés l’âge de 11 ans qu’il sera appelé un jour à gouverner son pays.
Malheureusement cet homme moyen a été très tôt jugé par l’opinion publique. On lui attribue souvent une image du Roi balourd, paresseux, gourmand, incapable, faible et naïf cédant à une épouse dévergondée gaspillant les fonds de l’état pour ses divertissements somptuaires. Cette légende noire a commencé dés son mariage : pendant 7 ans, Louis XVI n’arrive pas à consommer son mariage, de ce fait il fera l’objet de raillerie de la Cour, des Cours étrangères et des libellistes. Il devient alors la proie des libellistes qui le brossent sous le trait d'un incapable, cette image négative va le poursuivre jusqu’à sa mort. Mais ce n’est pas de sa faute, cet homme n’est pas porté sur l’amour contrairement à ses prédécesseurs qui possèdent un harem de maîtresses. Plus tard, vient l’Affaire du Collier qui va encore ternir sa réputation, il devient la cible de l’opinion publique qui lui reproche de céder aux caprices exagérées et coûteuses de la reine pendant que le peuple vit dans la disette. Alors que tout le monde sait que cette affaire du collier était une machination montée contre Marie-Antoinette !
Dans le début de son règne, Louis XVI a été très populaire notamment sur le rappel des parlements que son prédécesseur a exilé, a vite fait d'embellir son image, le peuple attendait un grand changement et voyait en lui un monarque moderne qui apportera une nouvelle ère. Effectivement, Turgot incarnera pendant deux ans cet espoir tant attendu. Il faut dire que Louis XVI veut le bonheur de son peuple et conscient qu’une réforme s’impose dasn le Royaume. Mais dans son habitude coutumière, (car il ne possède pas la fermeté de caractère de son aïeul Henri IV qui a su garder Sully malgré les messes basses de la Cour), indécis, incapable de prendre une décision ferme, Louis XVI finira par abandonner Turgot, ce ministre réformateur à la calomnie de la cour et de la reine, et fera de même pour les autres ministres qui lui succéderont : Necker sera également livré à la cabale de l’aristocratie quand il proposa de soumettre ceux-ci à l'imposition fiscale. Le problème chez Louis XVI, c’est qu’il sait pertinemment que les réformes sont nécessaires mais une fois que celles-ci soient engagées, Louis XVI tergiversent et ne va pas au bout du projet. Cette hésitation et ce frein feront son propre malheur car plus tard quand la Révolution survient, il adopte le même comportement même .. sur l’échafaud !
La Révolution est inévitable, La société française au XVIIIème siècle est en pleine mutation. Economiquement, la France est prospère, on ne peut dire le contraire, mais il y a un déséquilibre criante dans le système, tout est lézardé comme dirait Stefen zweig, on assiste d’un côté aux privilèges accordées exclusivement aux deux ordres (la noblesse et le clergé) qui ne paient pas d’impôt, mais à un droit de regard et de décision sur le bon fonctionnement du gouvernement; de l’autre côté le tiers état (la société agricole et la bourgeoisie) qui est soumis à l'imposition et paient pour les deux premiers. Les paysans sont écrasés par les impôts et les mauvaises récoltent dû au mauvais temps des durs hivers aggravent la situation.
Par ailleurs, la bourgeoisie riche et intellectuelle ne supporte plus de nourrir la noblesse et le clergé, elle veut participer au projet du gouvernement et veut imposer ses idées pour remettre de l'ordre dans cette société inégalitaire qui dure depuis plus dix siècles, elle a puisé dans les livres des écrivains éclairés comme Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Raynal un souffle de vent d'égalité et de liberté et bien décidé à imposer cette nouvelle découverte à la cour féodale. Dans cette crise, il a fallu un roi ferme et décideur pour concilier les trois ordres, maheureusement Louis XVI est loin de posséder cette qualité. Le Tiers-Etat réclame un changement, il faut dire que ce dernier n'aspire pas à chercher à dépecer la monarchie, elle ne demande juste un « avenant » au contrat de la monarchie absolue, c'est-à-dire une distribution équitable de la richesse du pays et la suppression des privilèges. Dans un sens c'est une démarche légitime et louable, il faut comprendre le peuple, il souffre de cet état. Louis XVI ne comprend pas ou du moins refuse de comprendre, il sait pertinemment qu’il faut un changement, mais persiste sur son statut de monarque absolu et se laisse entraîner par la noblesse qui refuse de faire des concessions.
Lorsque le vent de la Révolution arrive, il était trop tard pour la noblesse, enfin la situation n'était pas si alarmante que ça il suffissait pour Louis XVI de reconnaître que la société féodale est dépassée : il était encore temps pour lui de reconquérir son pouvoir, mais il hésite encore comme dans son habitude, il prend la fuite à Varennes dans le dessein de récupérer son trône avec toutes les erreurs du passé, il rêve d'un retour pur et simple de la monarchie absolue. Cette trahison va le précipiter dans le malheur, cette fuite lui fait perdre la confiance du peuple qui le considère dés lors comme un traître ; pourtant rien n'est encore perdu: après son retour, il parvient tout de même à garder son trône en acceptant hypocritement de prêter serment à la Nouvelle Constitution alors même qu'il l'a méprise, le peuple essaye de lui pardonner , de ce fait il devient alors le roi des Français, c'est ce qui me parait pas si mal que ça vu la position dans laquelle il s'était lui même jeté , il est certain que dans son cas, une Monarchie Constitutionnelle vaut mieux qu'un emprisonnement ou un banissement ou pire la mort !
Mais non, ce dernier ne prévoyait pas ces funestes perspectives, il cherche à tous prix un moyen de renverser la nouvelle Monarchie. Plutôt que de chercher à renforcer sa popularité et de conquérir l’estime du peuple, il tente une contre-révolution afin de revenir en arrière sous l'Ancien-Régime. Il marche de connivence avec les monarques européens, il livre les secrets de l'armée aux ennemis (les documents trouvés dans l'armoirie de Fer aux Tuilleris au lendemain du 10 août prouve sa culpabilité et sa trahison). Finalement Louis XVI n'a rien compris et n'a rien appris, il pense toujours que le peuple est son sujet, il accepte la constitution à contre-cœur pour gagner du temps, espérant un changement qui le remettrait sur son trône à la louis-quatorzienne. Très dévôt Louis XVI craint qu’on porte atteinte à l’Eglise, la nationaliation des biens du Clergé et la réforme sur la Constitution civile du Clergé le révoltent, il craint l'excommunion du vatican, ce qui contribue à renforcer son impopularité, vu les dégâts que les prêtres réfractaires ont suscités en Vendée.
Pour moi, Louis XVI a contribué à son propre malheur, hésitant souvent, il n’est pas fait pour incarner le Roi idéal dans une période aussi mouvementée. Il est totalement déconnecté de la réalité, il vit à Versailles dans un Palais luxueux, il ne voit pas qu’autour de lui le monde a évolué, le peuple s’est instruit, raisonne et veut s’exprimer.... c'est lui-même qui a précipité sa propre chute.... en rejetant la Monarchie Constitutionnelle il a fait le profit de la Nouvelle République ..... Je pense que ce n'est ni un idiot ni un tyran mais un roi faible, très influençable ; c'est un homme, à qui l'on a donné le sceptre pour gourverner un pays et qui se positionne avec des idées d'un pére de famille qui veut à tous prix préserver d'abord l'intérêt de sa famille....
Elevé dans un milieu dévot, Louis XVI est très croyant, élève studieux, il se passionne pour la géographie (il soutiendra Lapérousse dans son expédition autour du monde), il parle couramment plusieurs langues étrangères (il peut traduire en anglais un livre de Tacite), les sciences naturelles, la serrurerie et la chasse. Caractère hésitant et timide, il passe sa jeunesse dans l’indifférence de sa famille se contentant de peu contrairement à ses deux frères. Conscient dés l’âge de 11 ans qu’il sera appelé un jour à gouverner son pays.
Malheureusement cet homme moyen a été très tôt jugé par l’opinion publique. On lui attribue souvent une image du Roi balourd, paresseux, gourmand, incapable, faible et naïf cédant à une épouse dévergondée gaspillant les fonds de l’état pour ses divertissements somptuaires. Cette légende noire a commencé dés son mariage : pendant 7 ans, Louis XVI n’arrive pas à consommer son mariage, de ce fait il fera l’objet de raillerie de la Cour, des Cours étrangères et des libellistes. Il devient alors la proie des libellistes qui le brossent sous le trait d'un incapable, cette image négative va le poursuivre jusqu’à sa mort. Mais ce n’est pas de sa faute, cet homme n’est pas porté sur l’amour contrairement à ses prédécesseurs qui possèdent un harem de maîtresses. Plus tard, vient l’Affaire du Collier qui va encore ternir sa réputation, il devient la cible de l’opinion publique qui lui reproche de céder aux caprices exagérées et coûteuses de la reine pendant que le peuple vit dans la disette. Alors que tout le monde sait que cette affaire du collier était une machination montée contre Marie-Antoinette !
Dans le début de son règne, Louis XVI a été très populaire notamment sur le rappel des parlements que son prédécesseur a exilé, a vite fait d'embellir son image, le peuple attendait un grand changement et voyait en lui un monarque moderne qui apportera une nouvelle ère. Effectivement, Turgot incarnera pendant deux ans cet espoir tant attendu. Il faut dire que Louis XVI veut le bonheur de son peuple et conscient qu’une réforme s’impose dasn le Royaume. Mais dans son habitude coutumière, (car il ne possède pas la fermeté de caractère de son aïeul Henri IV qui a su garder Sully malgré les messes basses de la Cour), indécis, incapable de prendre une décision ferme, Louis XVI finira par abandonner Turgot, ce ministre réformateur à la calomnie de la cour et de la reine, et fera de même pour les autres ministres qui lui succéderont : Necker sera également livré à la cabale de l’aristocratie quand il proposa de soumettre ceux-ci à l'imposition fiscale. Le problème chez Louis XVI, c’est qu’il sait pertinemment que les réformes sont nécessaires mais une fois que celles-ci soient engagées, Louis XVI tergiversent et ne va pas au bout du projet. Cette hésitation et ce frein feront son propre malheur car plus tard quand la Révolution survient, il adopte le même comportement même .. sur l’échafaud !
La Révolution est inévitable, La société française au XVIIIème siècle est en pleine mutation. Economiquement, la France est prospère, on ne peut dire le contraire, mais il y a un déséquilibre criante dans le système, tout est lézardé comme dirait Stefen zweig, on assiste d’un côté aux privilèges accordées exclusivement aux deux ordres (la noblesse et le clergé) qui ne paient pas d’impôt, mais à un droit de regard et de décision sur le bon fonctionnement du gouvernement; de l’autre côté le tiers état (la société agricole et la bourgeoisie) qui est soumis à l'imposition et paient pour les deux premiers. Les paysans sont écrasés par les impôts et les mauvaises récoltent dû au mauvais temps des durs hivers aggravent la situation.
Par ailleurs, la bourgeoisie riche et intellectuelle ne supporte plus de nourrir la noblesse et le clergé, elle veut participer au projet du gouvernement et veut imposer ses idées pour remettre de l'ordre dans cette société inégalitaire qui dure depuis plus dix siècles, elle a puisé dans les livres des écrivains éclairés comme Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Raynal un souffle de vent d'égalité et de liberté et bien décidé à imposer cette nouvelle découverte à la cour féodale. Dans cette crise, il a fallu un roi ferme et décideur pour concilier les trois ordres, maheureusement Louis XVI est loin de posséder cette qualité. Le Tiers-Etat réclame un changement, il faut dire que ce dernier n'aspire pas à chercher à dépecer la monarchie, elle ne demande juste un « avenant » au contrat de la monarchie absolue, c'est-à-dire une distribution équitable de la richesse du pays et la suppression des privilèges. Dans un sens c'est une démarche légitime et louable, il faut comprendre le peuple, il souffre de cet état. Louis XVI ne comprend pas ou du moins refuse de comprendre, il sait pertinemment qu’il faut un changement, mais persiste sur son statut de monarque absolu et se laisse entraîner par la noblesse qui refuse de faire des concessions.
Lorsque le vent de la Révolution arrive, il était trop tard pour la noblesse, enfin la situation n'était pas si alarmante que ça il suffissait pour Louis XVI de reconnaître que la société féodale est dépassée : il était encore temps pour lui de reconquérir son pouvoir, mais il hésite encore comme dans son habitude, il prend la fuite à Varennes dans le dessein de récupérer son trône avec toutes les erreurs du passé, il rêve d'un retour pur et simple de la monarchie absolue. Cette trahison va le précipiter dans le malheur, cette fuite lui fait perdre la confiance du peuple qui le considère dés lors comme un traître ; pourtant rien n'est encore perdu: après son retour, il parvient tout de même à garder son trône en acceptant hypocritement de prêter serment à la Nouvelle Constitution alors même qu'il l'a méprise, le peuple essaye de lui pardonner , de ce fait il devient alors le roi des Français, c'est ce qui me parait pas si mal que ça vu la position dans laquelle il s'était lui même jeté , il est certain que dans son cas, une Monarchie Constitutionnelle vaut mieux qu'un emprisonnement ou un banissement ou pire la mort !
Mais non, ce dernier ne prévoyait pas ces funestes perspectives, il cherche à tous prix un moyen de renverser la nouvelle Monarchie. Plutôt que de chercher à renforcer sa popularité et de conquérir l’estime du peuple, il tente une contre-révolution afin de revenir en arrière sous l'Ancien-Régime. Il marche de connivence avec les monarques européens, il livre les secrets de l'armée aux ennemis (les documents trouvés dans l'armoirie de Fer aux Tuilleris au lendemain du 10 août prouve sa culpabilité et sa trahison). Finalement Louis XVI n'a rien compris et n'a rien appris, il pense toujours que le peuple est son sujet, il accepte la constitution à contre-cœur pour gagner du temps, espérant un changement qui le remettrait sur son trône à la louis-quatorzienne. Très dévôt Louis XVI craint qu’on porte atteinte à l’Eglise, la nationaliation des biens du Clergé et la réforme sur la Constitution civile du Clergé le révoltent, il craint l'excommunion du vatican, ce qui contribue à renforcer son impopularité, vu les dégâts que les prêtres réfractaires ont suscités en Vendée.
Pour moi, Louis XVI a contribué à son propre malheur, hésitant souvent, il n’est pas fait pour incarner le Roi idéal dans une période aussi mouvementée. Il est totalement déconnecté de la réalité, il vit à Versailles dans un Palais luxueux, il ne voit pas qu’autour de lui le monde a évolué, le peuple s’est instruit, raisonne et veut s’exprimer.... c'est lui-même qui a précipité sa propre chute.... en rejetant la Monarchie Constitutionnelle il a fait le profit de la Nouvelle République ..... Je pense que ce n'est ni un idiot ni un tyran mais un roi faible, très influençable ; c'est un homme, à qui l'on a donné le sceptre pour gourverner un pays et qui se positionne avec des idées d'un pére de famille qui veut à tous prix préserver d'abord l'intérêt de sa famille....
Dernière édition par Bart le Ven 5 Fév 2016 - 7:13, édité 2 fois
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Le roi Louis Xvi fut un grand roi, bon et généreux, les réformes qu'il fit durant son règne en sont la preuve évidente qu'il avait le réel souci du sort du peuple français. La vermine révolutionnaire a décapité ce bon roi et toute sa famille. Barbarie inouie contre le petit roi Louis Xvii âgé de 10 ans, encore pire que celui de ses parents, séparé de sa mère Marie-Antoinette et confié sous la tutelle de l'ignoble Simon, un cordonnier fanatique brutal et cruel. L'enfant roi meurt dans des conditions inhumaines. l'assassinat programmé d'un petit enfant , par définition innocent de tout crime , est l'horreur encore repoussée, l'abomination totale. L'enfance martyrisée et massacrée, les bornes sont franchies: il n'y a plus de limites à l'horreur... la république est née dans la honte, en versant le sang de son roi et d'un enfant royal.
Blason de Ponthieu- Citoyen
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Simon, brutal et cruel ? quelle plaisanterie !
Tu sombres dans l'anachronisme le plus débile ! il faut revoir un peu certaines sources historiques avant d'affirmer des choses erronées!
Tu sombres dans l'anachronisme le plus débile ! il faut revoir un peu certaines sources historiques avant d'affirmer des choses erronées!
Cyril- Administrateur
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
je me demande lequel des deux a le plus besoin d'ouvrir des livres; ou alors refusez vous de voir l'horrible vérité en face ?
Blason de Ponthieu- Citoyen
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
A ce train là, vous avez atteint le point Godwin, lol
Cyril- Administrateur
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Dites donc, si je comprends bien, Fouquier Tinville, pour vous tous les massacres qui ont été occasionnés lors de la révolution, le massacre de la famille royale et des Suisses, de l'horrible mutilation de la princesse de Lamballe, en passant par les Guerres de Vendée, les massacres des prisonniers , la profanation du caveau royal, les guillotinages à outrance...etc, ne sont que des détails insignifiants dès lors qu'au final il y eut la démocratie ?
Je vous vois venir avec votre ignoble bigoterie, le donneur de leçon pétrie des idées des lumières, votre démocratie "philanthrope" ne peut jamais mal agir et toutes ses actions sont empruntes de grâce qui transforme un crime en acte héroïque et quiconque qui oserait jeter le discrédit contre ce dogme se verrait taxer de sot !
Bravo, quelle ouverture d'esprit !
Je vous vois venir avec votre ignoble bigoterie, le donneur de leçon pétrie des idées des lumières, votre démocratie "philanthrope" ne peut jamais mal agir et toutes ses actions sont empruntes de grâce qui transforme un crime en acte héroïque et quiconque qui oserait jeter le discrédit contre ce dogme se verrait taxer de sot !
Bravo, quelle ouverture d'esprit !
Blason de Ponthieu- Citoyen
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Ne cherchez pas en vain à me coller une étiquette, relisez-vous. En aucun cas je n'insinuerais qu'il ne s'était rien passé pendant cette période, ni qu'elle n'ait jamais été le théâtre d'une sanglante guerre civile et autres atrocités.
Mais, pour bien comprendre la révolution, il faut s'interroger sur l'extrême diversité du phénomène révolutionnaire qui, à la fois fondateur des libertés politiques et de l'état moderne, et cependant est à l'origine d'une guerre civile dont la violence extrême nous indigne.
Dans cette approche, il faut être prudent dans nos jugements et appréciations afin de ne pas tomber dans le manichéisme à l'eau de rose et la surenchère émotionnelle.
Se défier de la tradition contre-révolutionnaire qui fournit matière à toute une menue d'écrits exaltant le souvenir du roi et de sa famille et décrivant des gens du peuple assoiffés de sang et de pouvoir, des sortes de Thénardier à la puissance dix, lol !
Enfin, il faut arrêter de puiser dans l'hagiographie qui est tout sauf historique !
Mais, pour bien comprendre la révolution, il faut s'interroger sur l'extrême diversité du phénomène révolutionnaire qui, à la fois fondateur des libertés politiques et de l'état moderne, et cependant est à l'origine d'une guerre civile dont la violence extrême nous indigne.
Dans cette approche, il faut être prudent dans nos jugements et appréciations afin de ne pas tomber dans le manichéisme à l'eau de rose et la surenchère émotionnelle.
Se défier de la tradition contre-révolutionnaire qui fournit matière à toute une menue d'écrits exaltant le souvenir du roi et de sa famille et décrivant des gens du peuple assoiffés de sang et de pouvoir, des sortes de Thénardier à la puissance dix, lol !
Enfin, il faut arrêter de puiser dans l'hagiographie qui est tout sauf historique !
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Cyril, n'instruis pas les cons, amigo ! Ne dit-on pas que le royalisme "cette maladie mentale, ne peut être soignée qu'avec de l'acier et du plomb" ?
La liberté ou la Mort !
https://www.youtube.com/watch?v=C5pX7oZ747w
La liberté ou la Mort !
https://www.youtube.com/watch?v=C5pX7oZ747w
Aquila- Maire
- Nombre de messages : 53
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
No pasaran, aaaaah lol c'est tellement juste !
Il faut dire tu n'y vas pas de main morte, amigo ^^
Merci pour la chanson, je kiffe : )
Il faut dire tu n'y vas pas de main morte, amigo ^^
Merci pour la chanson, je kiffe : )
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
j'aime pas ton nouveau pseudo, ça fait " gauchiste exalté ", beurk !!!!!!!!!!!!!!!!!!No Pasaran a écrit:Cyril, n'instruis pas les cons, amigo ! Ne dit-on pas que le royalisme "cette maladie mentale, ne peut être soignée qu'avec de l'acier et du plomb" ?
La liberté ou la Mort !
https://www.youtube.com/watch?v=C5pX7oZ747w
@ Blason : Bien vu, vous soulevez là un point intéressant justement dénoncé par de Rouville, c'est ce qu'on nomme le " Dogme de l'infaillibilité démocratique " Etes-vous un fan de ce Monsieur ?
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
" Cyril, n'instruis pas les cons, amigo ! Ne dit-on pas que le royalisme "cette maladie mentale, ne peut être soignée qu'avec de l'acier et du plomb" ? "
Consternant. A vous lire, il n'y aurait que les élitistes qui auraient le droit de s'exprimer. L’histoire vous voulez bien la prodiguer tant que vous en restez l’émetteur , ça doit rester une histoire de famille, n’est-ce pas ? vous devriez ordonné que l’histoire soit réservé aux élites de votre caste tant que vous y êtes !
Consternant. A vous lire, il n'y aurait que les élitistes qui auraient le droit de s'exprimer. L’histoire vous voulez bien la prodiguer tant que vous en restez l’émetteur , ça doit rester une histoire de famille, n’est-ce pas ? vous devriez ordonné que l’histoire soit réservé aux élites de votre caste tant que vous y êtes !
Condé- Maire
- Nombre de messages : 37
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
non .... personne n'est dépositaire de l'histoire, mais elle doit répondre à une certaine méthode et non à des invectives primaires.
euh, il est inutile de créer deux pseudos, lol.
euh, il est inutile de créer deux pseudos, lol.
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
En ce 16 octobre, il convient de rendre hommage à la Reine Marie-Antoinette, qui fut mise à mort il y a aujourd’hui 219 ans.
Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après une parodie de procès dont l’issue était convenue dès le début.
Reine de France, elle meurt en martyre comme une grande sainte. Montant à l’échafaud, elle présente ses excuses à Sanson, le bourreau, pour lui avoir effleuré le pied. Parfaitement innocente des crimes dont on l’a accusée, Marie-Antoinette est guillotinée et rend sa belle âme à Dieu le 16 octobre 1793, âgée de seulement 37 ans.
Sa lettre testamentaire à Madame Elisabeth, soeur du Roi Louis XVI, est un chef-d'oeuvre de foi, d'abnégation et de courage.
Que la Reine Marie-Antoinette bénisse et protège, du haut du Ciel, la France, son Royaume qu'elle aimait tant.
Il est 3 heures du matin, ce jeudi 16 octobre 1793. Le tribunal a condamné à la peine de mort Marie-Antoinette. Dans quelques heures, la charrette conduira la reine à l’échafaud dressé place Louis XV. Un long chemin vers la mort…
Revenue dans son cachot, elle a demandé deux bougies, une feuille de papier, une plume et de l’encre. Tandis que Busne, le lieutenant de gendarmerie, sommeille dans un coin du cachot, elle s’assied devant sa petite table de bois blanc et cette femme qui vient de vivre deux jours et une nuit de débats, cette femme minée par des hémorragies, qui a subi une dernière audience de plus de vingt heures, cette femme, en attendant le bourreau, va écrire une admirable lettre adressée à la sœur de Louis XVI, Madame Elisabeth.
" Ce 16 octobre 1793 à 4h1/2 du matin
C’est à vous, ma sœur que j’écris pour la dernière fois.
Je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels – mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs, sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelles en feront le bonheur ; que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère, par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour, rende à sa sœur tous les soins, tous les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position qu’ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. (…) Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans Sa bonté, Il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps, pour qu’Il veuille bien recevoir mon âme dans Sa miséricorde et Sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant. Qu’ils sachent du moins que jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre sœur. Puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus que m’occuper de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger. "
Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après une parodie de procès dont l’issue était convenue dès le début.
Reine de France, elle meurt en martyre comme une grande sainte. Montant à l’échafaud, elle présente ses excuses à Sanson, le bourreau, pour lui avoir effleuré le pied. Parfaitement innocente des crimes dont on l’a accusée, Marie-Antoinette est guillotinée et rend sa belle âme à Dieu le 16 octobre 1793, âgée de seulement 37 ans.
Sa lettre testamentaire à Madame Elisabeth, soeur du Roi Louis XVI, est un chef-d'oeuvre de foi, d'abnégation et de courage.
Que la Reine Marie-Antoinette bénisse et protège, du haut du Ciel, la France, son Royaume qu'elle aimait tant.
Il est 3 heures du matin, ce jeudi 16 octobre 1793. Le tribunal a condamné à la peine de mort Marie-Antoinette. Dans quelques heures, la charrette conduira la reine à l’échafaud dressé place Louis XV. Un long chemin vers la mort…
Revenue dans son cachot, elle a demandé deux bougies, une feuille de papier, une plume et de l’encre. Tandis que Busne, le lieutenant de gendarmerie, sommeille dans un coin du cachot, elle s’assied devant sa petite table de bois blanc et cette femme qui vient de vivre deux jours et une nuit de débats, cette femme minée par des hémorragies, qui a subi une dernière audience de plus de vingt heures, cette femme, en attendant le bourreau, va écrire une admirable lettre adressée à la sœur de Louis XVI, Madame Elisabeth.
" Ce 16 octobre 1793 à 4h1/2 du matin
C’est à vous, ma sœur que j’écris pour la dernière fois.
Je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels – mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs, sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelles en feront le bonheur ; que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère, par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour, rende à sa sœur tous les soins, tous les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position qu’ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. (…) Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans Sa bonté, Il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps, pour qu’Il veuille bien recevoir mon âme dans Sa miséricorde et Sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant. Qu’ils sachent du moins que jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre sœur. Puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus que m’occuper de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger. "
Condé- Maire
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Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
C'est de la provocation ? Qu'est ce que vous recherchez au juste ? A mon avis, vous ne trouverez rien ici, ni d'échos favorables à votre reine et à votre roi, ni l'encensement de la royauté. C'est un forum dédiée à la mémoire des fondateurs de la première République, les "vermines" de la Révolution, hein !! Bien évidemment, l'autrichienne n'a pas sa place ici ! Je vous invite à aller dans les innombrables forums consacrée à votre reine des pacotilles !!!
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Bonjour Bart,
Toutes mes excuses pour cette provocation qui ne se reproduira plus. C'était pas spécialement dirigé vers toi ,mais avant tout pour remettre à leur juste place ces deux blaireaux qui se branlent la nouille sur leurs distinctions académiques. c'était là le sens de mon intervention.
bye
Toutes mes excuses pour cette provocation qui ne se reproduira plus. C'était pas spécialement dirigé vers toi ,mais avant tout pour remettre à leur juste place ces deux blaireaux qui se branlent la nouille sur leurs distinctions académiques. c'était là le sens de mon intervention.
bye
Condé- Maire
- Nombre de messages : 37
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Bof, c'est toi qui as commencé par insulter tous les révolutionnaires de " vermine" !! Bah après il ne faut pas s'étonner de recevoir des répliques cinglantes
Bref, à plus Condé.
Bref, à plus Condé.
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Incroyable! aujourd’hui en 2013, 224 après la révolution on vient nous faire l’apologie de cette salope de Marie-Antoinette (excusez-moi l'expression mais là y a pas d'autres mots).
Cette reine criminelle n'a eu que ce qu'elle méritait, comme Frédégonde, Isabeau, Médicis ou Anne d'Autriche, Antoinette a fini avec de grandes souffrances, c'est tant la fin des tyrans homme que femme, ou en l'espèce je préfère dire mâle et femelle, parce que les monarques son moins que des humains pour moi.
C'est magnifique de savoir qu’après avoir affamé un peuple, organisé des massacres (Paris 1789, Nancy en 1790, Champs de mars 1791, Tuileries 1792) et tenté maintes trahisons non seulement le roi (responsable légal) soit exécuté, mais que même son ignoble épouse qui était l'âme de tout ses crimes et qui certainement un moment c'était dites qu'elle s'en tirerait idem n'étant officiellement que femme du tyran a aussi non seulement été exécuté mais a vécu de nombreux mois de calvaires avant, on dirait une justice divine.
D'ailleurs le peuple ne s'est jamais fait d'illusion sur elle, il a plus de flaire en collectif que quiconque, la noirceur de son âme était connu de tout le monde.
Cette reine criminelle n'a eu que ce qu'elle méritait, comme Frédégonde, Isabeau, Médicis ou Anne d'Autriche, Antoinette a fini avec de grandes souffrances, c'est tant la fin des tyrans homme que femme, ou en l'espèce je préfère dire mâle et femelle, parce que les monarques son moins que des humains pour moi.
C'est magnifique de savoir qu’après avoir affamé un peuple, organisé des massacres (Paris 1789, Nancy en 1790, Champs de mars 1791, Tuileries 1792) et tenté maintes trahisons non seulement le roi (responsable légal) soit exécuté, mais que même son ignoble épouse qui était l'âme de tout ses crimes et qui certainement un moment c'était dites qu'elle s'en tirerait idem n'étant officiellement que femme du tyran a aussi non seulement été exécuté mais a vécu de nombreux mois de calvaires avant, on dirait une justice divine.
D'ailleurs le peuple ne s'est jamais fait d'illusion sur elle, il a plus de flaire en collectif que quiconque, la noirceur de son âme était connu de tout le monde.
Crie du peuple- Maire
- Nombre de messages : 24
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Le tableau que présente notre époque est inquiétant : calomnier la démocratie et réhabiliter les rois et la monarchie. Une certaine conspiration silencieuse s'est ourdie, tant dans la sphère intellectuelle que dans les médias. Sans parler des apprentis historiens super médiatisés comme l'auteur de Metronome, qui entreprennent de flatter ouvertement le royalisme. Un tel accord entre des esprits si divers qui s'entendant sans s'être concertés, a quelque chose de grave, il est indéniable que ces pensées pernicieuses trouveront un bon écho dans les assemblées politiques. de ne pas reconnaître là le symptôme d'une situation inquiétante, de périls redoutables pour la démocratie ?
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Je suis d'accord mais je ne parviens pas à m'expliquer pourquoi si en dehors des plus royalistes, tout le monde reconnait que la monarchie était injuste, que Louis XVI n'était pas très intelligent pour ne pas dire plus, qu'il a par son entêtement entraîné sa chute, presque tout les historiens font à présent de l'Autrichienne une victime et culpabilise le peuple pour l'avoir condamné. D'autant plus étrange que depuis sa trahison est prouvé.
On semble faire comme si elle n'était que la femme de Louis XVI alors que c'était plutôt Louis qui n'était que son époux. Comme si elle avait eu un rôle secondaire, qu'elle regardait tout de loin. Pourtant tout les témoignages confirme qu'elle était encore plus absolutiste que son époux, vrai ou faux?
On dirait qu'on cherche a en faire un emblème de l'oppression de la femme. C'est très noble, mais plutôt que de prendre une reine qui vide l'argent du peuple pour ses plaisirs et laissent crever tout le monde, il serait mieux de prendre une femme vraiment opprimé comme 99,9% des femmes de son temps.
On semble faire comme si elle n'était que la femme de Louis XVI alors que c'était plutôt Louis qui n'était que son époux. Comme si elle avait eu un rôle secondaire, qu'elle regardait tout de loin. Pourtant tout les témoignages confirme qu'elle était encore plus absolutiste que son époux, vrai ou faux?
On dirait qu'on cherche a en faire un emblème de l'oppression de la femme. C'est très noble, mais plutôt que de prendre une reine qui vide l'argent du peuple pour ses plaisirs et laissent crever tout le monde, il serait mieux de prendre une femme vraiment opprimé comme 99,9% des femmes de son temps.
Crie du peuple- Maire
- Nombre de messages : 24
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
A vrai dire, c'est assez controversée la légende sur la vie de cette reine. Tantôt haie tantôt vénérée, en tout cas elle déchaîne les passions ( pas moi en tout cas lol) . Peut-être parce que sa fin tragique y contribue un peu à cette légende. Mais attention à ne pas confondre le point de vue romanesque avec celui des historiens.
La littérature et le cinéma s'étant appropriés de sa vie, la représentant sous le trait de la femme martyre ou la reine opprimée par la Révolution : elle passe du vaste palais de Versailles au sombre cachot de la Conciergerie. Quelle image déchirante pour les âmes sensibles, n'est ce pas ? Cette légende auréolée a débuté sous la Restauration, lorsque les bourbons reprennent le trône de France . Pour flatter Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême (la fille de Marie-Antoinette), on hésite pas à embellir et idéaliser son image. Les panégyriques y abondent pour célébrer sa vertu, sans compter les mémoires de sa femme de chambre, Madame Campan qui, disgracier par la chute de Napoléon et afin de rentrer dans les bonnes grâces de la Duchesse d'Angoulême, brosse un portrait attendrissant de la reine, en lui prêtant maintes anecdotes qui font pleurer dans les chaumières. Bref, des images déchirantes d'une reine qui n'hésitent pas à faire du bien, mais victimes des buveurs de sang de la Révolution. Mais bien sur...
En revanche, les historiens marxistes et révisionnistes émettent des avis assez sévères à son égard, sauf que tous ont reconnu plus ou moins que Marie-Antoinette a été victime d'une machination, notamment concernant les libellistes qui l'avaient calomniée et lui prêtaient des intentions non fondées, tels qu'une femme débauchée, dépensière ( certes oui, mais une Joséphine de Beauharnais a dépensé bien plus qu'elle, les archives nationales ont révélé le montant). Sur L'affaire du Collier dont Marie-Antoinette a été la principale victime, a largement alimenté la haine contre elle, pour atteindre la royauté, il fallait user de toutes les calomnies pour noircir l'image de cette reine dont on n'hésite pas à la représenter sous les traits d'une femme dépravée qui a affamé le peuple.
Cela dit elle n'était pas une victime, sa maladresse, sa légèreté et ses imprudences ont largement plaidé en sa défaveur. Sa façon d'intervenir dans les nominations ou démissions des ministres, sans en connaître les événements exaspèrent ces contemporains, toujours elle qui dicte au roi ce qu'il faut envisager, ne laissant envisager aucune concession, s'accrochant à son passé, en fait elle n'a tiré aucune des leçons. Elle a largement contribué à son propre malheur et celui de la royauté.
Marie-Antoinette n'était ni une sainte ni un monstre, il y a un juste milieu, et Stefan Zweig a bien dressé un portrait complet et psychologique de cette reine : inculte, insignifiante et médiocre que la Révolution a contribué, bien malgré elle, à faire une héroïne romanesque. Je pense que la biographie de Stéfan Zweig reste le plus complet sur Marie-Antoinette, il écrivait d'elle :
« pendant ses trente premières années, cette femme suit une voie médiocre, bien que née dans un milieu élevé ; jamais elle n'a dépassé la mesure commune ni en bien ni en mal : une âme tiède, une nature ordinaire, et au début, du point de vue historique, rien qu'une figurante. Sans l'irruption de la Révolution dans son fol univers de plaisirs, cette princesse insignifiante aurait tranquillement continué à vivre comme des millions de femmes de tous les temps ; elle aurait dansé, bavardé, aimé, ri, se serait paréé ….. elle aurait mis au monde des enfants et finalement se serait étendue doucement sur son lit pour y mourir, sans avoir réellement vécu selon l'esprit du temps. En sa qualité de reine, on l'aurait mise en bière avec solennité et on aurait porté le deuil à la cour, mais ensuite elle aurait disparu de la mémoire des hommes comme tant de princesses …. »
La littérature et le cinéma s'étant appropriés de sa vie, la représentant sous le trait de la femme martyre ou la reine opprimée par la Révolution : elle passe du vaste palais de Versailles au sombre cachot de la Conciergerie. Quelle image déchirante pour les âmes sensibles, n'est ce pas ? Cette légende auréolée a débuté sous la Restauration, lorsque les bourbons reprennent le trône de France . Pour flatter Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême (la fille de Marie-Antoinette), on hésite pas à embellir et idéaliser son image. Les panégyriques y abondent pour célébrer sa vertu, sans compter les mémoires de sa femme de chambre, Madame Campan qui, disgracier par la chute de Napoléon et afin de rentrer dans les bonnes grâces de la Duchesse d'Angoulême, brosse un portrait attendrissant de la reine, en lui prêtant maintes anecdotes qui font pleurer dans les chaumières. Bref, des images déchirantes d'une reine qui n'hésitent pas à faire du bien, mais victimes des buveurs de sang de la Révolution. Mais bien sur...
En revanche, les historiens marxistes et révisionnistes émettent des avis assez sévères à son égard, sauf que tous ont reconnu plus ou moins que Marie-Antoinette a été victime d'une machination, notamment concernant les libellistes qui l'avaient calomniée et lui prêtaient des intentions non fondées, tels qu'une femme débauchée, dépensière ( certes oui, mais une Joséphine de Beauharnais a dépensé bien plus qu'elle, les archives nationales ont révélé le montant). Sur L'affaire du Collier dont Marie-Antoinette a été la principale victime, a largement alimenté la haine contre elle, pour atteindre la royauté, il fallait user de toutes les calomnies pour noircir l'image de cette reine dont on n'hésite pas à la représenter sous les traits d'une femme dépravée qui a affamé le peuple.
Cela dit elle n'était pas une victime, sa maladresse, sa légèreté et ses imprudences ont largement plaidé en sa défaveur. Sa façon d'intervenir dans les nominations ou démissions des ministres, sans en connaître les événements exaspèrent ces contemporains, toujours elle qui dicte au roi ce qu'il faut envisager, ne laissant envisager aucune concession, s'accrochant à son passé, en fait elle n'a tiré aucune des leçons. Elle a largement contribué à son propre malheur et celui de la royauté.
Marie-Antoinette n'était ni une sainte ni un monstre, il y a un juste milieu, et Stefan Zweig a bien dressé un portrait complet et psychologique de cette reine : inculte, insignifiante et médiocre que la Révolution a contribué, bien malgré elle, à faire une héroïne romanesque. Je pense que la biographie de Stéfan Zweig reste le plus complet sur Marie-Antoinette, il écrivait d'elle :
« pendant ses trente premières années, cette femme suit une voie médiocre, bien que née dans un milieu élevé ; jamais elle n'a dépassé la mesure commune ni en bien ni en mal : une âme tiède, une nature ordinaire, et au début, du point de vue historique, rien qu'une figurante. Sans l'irruption de la Révolution dans son fol univers de plaisirs, cette princesse insignifiante aurait tranquillement continué à vivre comme des millions de femmes de tous les temps ; elle aurait dansé, bavardé, aimé, ri, se serait paréé ….. elle aurait mis au monde des enfants et finalement se serait étendue doucement sur son lit pour y mourir, sans avoir réellement vécu selon l'esprit du temps. En sa qualité de reine, on l'aurait mise en bière avec solennité et on aurait porté le deuil à la cour, mais ensuite elle aurait disparu de la mémoire des hommes comme tant de princesses …. »
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Je partage entièrement ton avis Bart. Il est vrai que de la place de victime elle passe pour l'instigatrice dans l'affaire du collier, de même qu'une littérature pamphlétaire l'a violemment pris pour cible.
Ceci dit, de sa volonté d'intervention dans les affaires publiques, elle donne en revanche une preuve tangible sur ses intrigues.
Elle a une idée forte de ce qu'elle représente, elle a longtemps mené sa vie avec une imprudence et insolence qui ne s'explique que par l'inconscience. Pourtant elle a connu, sinon tout, du moins beaucoup de ce qui se colportait sur son compte, on sait qu'elle en a souffert à l'occasion, cependant, elle ne semble pas avoir jamais voulu en tirer de leçons.
De son hostilité à la Révolution, Marie-Antoinette ne se départira plus sans même donner jamais l'impression qu'un compromis soit possible à ses yeux. Pendant tout le temps que l'on hésite sur les véritables intentions du roi, quant à elle, elle est rangée parmi les adversaires les plus résolus de la révolution. Que l'on évoque le complot aristocratique ou plus tard le comité autrichien, elle est au centre de tous les manœuvres supposées. Elle méprise les révolutionnaires et aucune intention de traiter avec eux sur le fond. Pourtant, avec une autorité qui surprend, c'est elle qui traite secrètement avec Mirabeau puis avec Barnave au lendemain de Varennes. Marie-Antoinette a joué double jeu. Quand plus tard, lors de son procès, avec un paradoxe ironique et pour sauver sa tête, elle déclare à ses accusateurs qu'à Varennes "je n etais que la femme de Louis XVI et .. il fallait bien que je me conforme à ses volontés".
Que faut-il en tirer comme conclusion ? :/
Cyril
Ceci dit, de sa volonté d'intervention dans les affaires publiques, elle donne en revanche une preuve tangible sur ses intrigues.
Elle a une idée forte de ce qu'elle représente, elle a longtemps mené sa vie avec une imprudence et insolence qui ne s'explique que par l'inconscience. Pourtant elle a connu, sinon tout, du moins beaucoup de ce qui se colportait sur son compte, on sait qu'elle en a souffert à l'occasion, cependant, elle ne semble pas avoir jamais voulu en tirer de leçons.
De son hostilité à la Révolution, Marie-Antoinette ne se départira plus sans même donner jamais l'impression qu'un compromis soit possible à ses yeux. Pendant tout le temps que l'on hésite sur les véritables intentions du roi, quant à elle, elle est rangée parmi les adversaires les plus résolus de la révolution. Que l'on évoque le complot aristocratique ou plus tard le comité autrichien, elle est au centre de tous les manœuvres supposées. Elle méprise les révolutionnaires et aucune intention de traiter avec eux sur le fond. Pourtant, avec une autorité qui surprend, c'est elle qui traite secrètement avec Mirabeau puis avec Barnave au lendemain de Varennes. Marie-Antoinette a joué double jeu. Quand plus tard, lors de son procès, avec un paradoxe ironique et pour sauver sa tête, elle déclare à ses accusateurs qu'à Varennes "je n etais que la femme de Louis XVI et .. il fallait bien que je me conforme à ses volontés".
Que faut-il en tirer comme conclusion ? :/
Cyril
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
On peut en conclure qu'elle a rendez-vous à Samarra !!!
Je ne peux m'empêcher de penser à cette fable orientale quand je pense au destin tragique de Marie-Antoinette et de Louis XVI : leur fuite à Varennes, leur refus d'accepter la monarchie constitutionnelle etc.. bref leur innombrable erreur de tactique.
Une histoire de la tradition orientale raconte qu'un marchand de Bagdad envoie son serviteur au bazar et l’homme revient blanc de peur : « Maître, lorsque j’étais devant le bazar, j’ai rencontré un homme qui me fixait des yeux avec un drôle de regard. Quand je l’ai vu de plus près, j’ai constaté que c’était la Mort. Prête-moi ton cheval afin de fuir à Samarra et de mettre la plus grande distance entre la Mort et moi. » Le marchand lui prête son meilleur cheval. Le serviteur saute dessus et part au galop.
L’après-midi, le marchand se rend au bazar et croise la Mort qui flânait au milieu de la foule.
Il lui dit : « Pourquoi as-tu regardé mon serviteur d’un air menaçant ce matin ? Il a été terrorisé.
– Je n’ai pas voulu lui faire peur, mais j’ai été très étonné de le voir ici, à Bagdad.
– Pourquoi ne devrait-il pas être ici ? C’est à Bagdad qu’il demeure.
– Si j’ai été étonné de le voir, c’est que j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarra
Je ne peux m'empêcher de penser à cette fable orientale quand je pense au destin tragique de Marie-Antoinette et de Louis XVI : leur fuite à Varennes, leur refus d'accepter la monarchie constitutionnelle etc.. bref leur innombrable erreur de tactique.
Une histoire de la tradition orientale raconte qu'un marchand de Bagdad envoie son serviteur au bazar et l’homme revient blanc de peur : « Maître, lorsque j’étais devant le bazar, j’ai rencontré un homme qui me fixait des yeux avec un drôle de regard. Quand je l’ai vu de plus près, j’ai constaté que c’était la Mort. Prête-moi ton cheval afin de fuir à Samarra et de mettre la plus grande distance entre la Mort et moi. » Le marchand lui prête son meilleur cheval. Le serviteur saute dessus et part au galop.
L’après-midi, le marchand se rend au bazar et croise la Mort qui flânait au milieu de la foule.
Il lui dit : « Pourquoi as-tu regardé mon serviteur d’un air menaçant ce matin ? Il a été terrorisé.
– Je n’ai pas voulu lui faire peur, mais j’ai été très étonné de le voir ici, à Bagdad.
– Pourquoi ne devrait-il pas être ici ? C’est à Bagdad qu’il demeure.
– Si j’ai été étonné de le voir, c’est que j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarra
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Très belle réponse !!!
J'aime la citation. : )
J'aime la citation. : )
Cyril- Administrateur
- Nombre de messages : 121
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
la fable de la grenouille et le scorpion.
l était une fois une petite grenouille et un petit scorpion qui voulaient traverser une rivière au courant très fort.
La petite grenouille dit : je voudrais bien traverser mais une fois dans l'eau sans savoir où je vais le courant va m'entraîner et je vais finir par être noyée.
Le petit scorpion alors intervient : Moi aussi je veux traverser mais je ne sais pas nager et donc je vais me noyer. Il réfléchit et dit à la grenouille : j'ai une idée, tu vas me prendre sur ton dos et je vais te guider pour traverser. Comme ça, ensemble, nous nous épaulerons et nous pourrons éviter la noyade en traversant.
La petite grenouille lui répondit : Il n'en est pas question. Dès que tu seras sur mon dos, je te connais, tu me piqueras ! Le petit scorpion partit alors d'un énorme éclat de rire : mais tu es folle ! Si je te pique, nous coulons tous les deux et nous mourrons noyés.
Alors la petite grenouille, ramené à cet argument particulièrement rationnel, en convint et ensemble, l'un sur l'autre, ils partirent sur les flots. Mais au milieu de la rivière subitement le petit scorpion piqua la grenouille.
En mourant, la petite grenouille réussit cependant à parler une dernière fois : mais tu es complètement fou, nous sommes tous les deux en train de mourir ! Alors dans son dernier souffle, le petit scorpion lui répondit : Je ne le fais exprès, mais tu me connais, c'est dans ma nature.
Vous en pensez quoi ?
l était une fois une petite grenouille et un petit scorpion qui voulaient traverser une rivière au courant très fort.
La petite grenouille dit : je voudrais bien traverser mais une fois dans l'eau sans savoir où je vais le courant va m'entraîner et je vais finir par être noyée.
Le petit scorpion alors intervient : Moi aussi je veux traverser mais je ne sais pas nager et donc je vais me noyer. Il réfléchit et dit à la grenouille : j'ai une idée, tu vas me prendre sur ton dos et je vais te guider pour traverser. Comme ça, ensemble, nous nous épaulerons et nous pourrons éviter la noyade en traversant.
La petite grenouille lui répondit : Il n'en est pas question. Dès que tu seras sur mon dos, je te connais, tu me piqueras ! Le petit scorpion partit alors d'un énorme éclat de rire : mais tu es folle ! Si je te pique, nous coulons tous les deux et nous mourrons noyés.
Alors la petite grenouille, ramené à cet argument particulièrement rationnel, en convint et ensemble, l'un sur l'autre, ils partirent sur les flots. Mais au milieu de la rivière subitement le petit scorpion piqua la grenouille.
En mourant, la petite grenouille réussit cependant à parler une dernière fois : mais tu es complètement fou, nous sommes tous les deux en train de mourir ! Alors dans son dernier souffle, le petit scorpion lui répondit : Je ne le fais exprès, mais tu me connais, c'est dans ma nature.
Vous en pensez quoi ?
Aquila- Maire
- Nombre de messages : 53
Re: Notes perso sur Louis XVI par Bart
Merci Cyril.
@Aquila : euh pourquoi scorpion ?
grrrrrrrrrrrrrrrr
@Aquila : euh pourquoi scorpion ?
grrrrrrrrrrrrrrrr
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